fr.wikipedia.org

Robert Creeley — Wikipédia

  • ️Fri May 21 1926

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Robert Creeley en 1972

Biographie
Naissance
Décès

30 mars 2005Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
Odessa (États-Unis)

Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint

Ann MacKinnon, mariage en 1946, Bobby Louise, mariage en 1957, divorce en 1976, Penelope Highton, mariage en 1977

Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement

Projectiviste

Maître
Distinctions
Archives conservées par

Bibliothèques de l'université de Stanford, département des collections spéciales et des archives universitaires (d)[1],[2]
Hesburgh Libraries Rare Books & Special Collections (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Robert Creeley[3],[4],[5],[6] né le 21 mai 1926 à Arlington dans l'État du Massachusetts (États-Unis) et mort d'une pneumonie le 30 mars 2005 à Odessa, dans l'État du Texas, est un poète, essayiste, universitaire américain. Il est le fondateur du mouvement littéraire dit du « Black Mountain » ou mouvement « Projectiviste ». Il est élu chancelier de l'Academy of American Poets en 1999, il tient cette charge jusqu'en 2002[7]. Il est enterré au cimetière de Mount Auburn à Cambridge dans le Massachusetts.

Robert Creeley est le fils de Oscar Slate Creeley, un médecin-chef du Symmes Hospital d'Arlington, et de Genevieve Creeley une infirmière[9]. En 1928, il est victime d'un accident qui lui coûte l’œil gauche, en 1930 Robert perd son père victime d'un accident automobile. La famille ne pouvant plus supporter les charges financières du logement à Arlington, la mère de Robert Creeley part s'installer à West Acton[10], un village rural du Massachusetts, où elle exerce son métier d'infirmière. Après ses études secondaires à la Holderness School, il est reçu à l'université Harvard en 1943. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, il abandonne ses études entrer comme chauffeur d'ambulance au sein de l'association American Field Service[11] sur le théâtre des opérations militaires de Birmanie[12]. En 1945, de retour aux États-Unis, il reprend ses études à Harvard et épouse Ann Mac Kinnon, la première de ses trois épouses. Devenu alcoolique, il abandonne ses études en 1946. Commence alors une correspondance soutenue avec le poète Charles Olson qui le soutient dans son travail d'écriture.

En 1948, le couple Creeley emménage à Provincetown, ville côtière qui est devenue un haut lieu de la vie artistique américaine. Après bien des voyages, en 1954, il rejoint Charles Olson au Black Mountain College[13] qui en a pris la direction en 1951[14]. Avec Robert Duncan, il est un rédacteur majeur de la Black Mountain Review qui est pendant son existence un support de diffusion de la poésie expérimentale des États-Unis.

En 1956, Robert Creeley part s'installer à Albuquerque dans l'État du Nouveau-Mexique (États-Unis). Là, il se remarie avec Bobby Louise, sa seconde épouse, et entame des études à l'université du Nouveau-Mexique et il obtient son Master of Arts en 1960. À partir de 1964 il est professeur d'université pour gagner sa vie et pouvoir entretenir sa famille (il a trois fils et quatre filles[15]). De 1964 à 2003 il est professeur à l'université d'État de New York à Buffalo, et de 2003 à 2005 professeur à l'université Brown.

Auteur de plus d'une soixantaine de livres, il est considéré comme l'une des voix majeures de la poésie américaine des années 1950, notamment à travers le courant poétique de Black Mountain dont il fut l'un des représentants. Il est l'ami de nombreux poètes américains majeurs, tels que Charles Olson, Robert Duncan, Allen Ginsberg, John Wieners et Ed Dorn. Il a enseigné durant de nombreuses années à l'université de Buffalo. Il réside successiovement à Waldoboro, à Buffalo, et à Providence (Rhode Island).

La poésie de Creeley est celle des relatons intimes, avec leurs émotions, leurs sensualité. Son style s’éloigne de tout lyrisme pour être minimaliste, allusif, fait de nuances subtiles.

  • The Collected Poems, 1975-2005, éd. University of California Press, 2006,
  • On Earth, éd. University of California Press, 2006,
  • If I were writing this, éd . New Directions Publishing Corporation, 2003,
  • Just in Time: Poems 1984-1994, éd. New Directions Publishing Corporation, 2001,
  • Collected Prose, éd. Dalkey Archive Press, 2001,
  • Life & Death, éd. New Directions Publishing Corporation, 1998,
  • So There, éd. New Directions, 1998,
  • Selected Poems, éd. University of California Press, 1991,
  • Windows, éd. New Directions Publishing Corporation, 1990,
  • Dreams, éd. Salient Seedling, 1989,
  • Memory Gardens, éd. New Directions Publishing Corporation, 1986,
  • Mirrors, éd. New Directions Publishing Corporation, 1983,
  • Echoes, éd. New Directions Publishing Corporation, 1982,
  • The Collected Poems of Robert Creeley, 1945-1975, éd. University of California Press, 1982,
  • Later: New Poems, éd. New Directions Publishing Corporation, 1979,
  • Away, éd.Black Sparrow Press, 1976,
  • Thirty Things, éd. Black Sparrow Press, 1975,
  • A Day Book, éd. Charles Scribner's Sons, 1972,
  • Listen, éd. Charles Scribner Publishing , 1972,
  • Pieces, éd. Scribner, 1969,
  • The Charm: Early and Uncollected Poems, éd. Marion Boyars Publisher, 1968,
  • Words, éd. Scribner, 1967,
  • For Love, éd. MacMillan Publishing Company, 1962.
  • The Selected Letters of Robert Creeley, éd. University of California Press, 2014,
  • Day Book of a Virtual Poet, éd. Spuyten Duyvil, 1998,
  • John Altoon, éd. Museum of Contemporary Art, San Diego, 1998,
  • The Collected Prose of Robert Creeley, éd. Dalkey Archive Press, 1984, 1988, 2004,
  • Memories, éd. Pig Press, 1984,
  • Mabel: A Story, éd. Marion Boyars, 1976,
  • Presences: A Text for Marisol, éd. Charles Scribner's Sons, 1976,
  • A Sense Of Measure, éd. Marion Boyars Publishers, 1972,
  • The Gold Diggers, éd. Charles Scribner Publishing, 1965,
  • The Island, éd. Marion Boyars Publishers, 1963[16]
  • Listen (1972)
  • Tales Out of School: Selected Interviews, éd. University of Michigan Press, 1993,
  • Autobiography , éd. Hanuman Books, 1990
  • The Collected Essays of Robert Creeley, éd. University of California Press, 1989,
  • Hello: A Journal, February 23-May 3, 1976, éd. New Directions, 1978,
  • A Quick Graph Collected Notes and Essays, éd. Four Seasons Foundation, 1970,
  • Was That a Real Poem and Other Essays, éd. Subterranean Co, 1940,
  • Là, poèmes 1968-1975, traduction Martin Richet, éd. Éditions Héros-limite, 2010,
  • Bolinas et moi, traduction Martin Richet, éd. Contrat Maint, 2007,
  • Le Sortilège, traduction Stéphane Bouquet, éd. Nous, 2006,
  • La Fin, choix, traduction et présentation de Jean Daive, éd. Gallimard, 1997,
  • Échos, traduction Jean-Paul Auxeméry, éd. Editions Format américain, 1995,
  • L’Insulaire, traduction Céline Zins, éd. Gallimard, 1972.
  • Robert Creeley, article de Gérard Purnelle pour la revue Culture de l'université de Liège, 2012[21]
  • Là, poèmes de Robert Creeley (1968-1975), article rédigé par Éric Houser pour la revue Sitaudis, 2010[22],
  • What Is Left Out, par August Kleinzahler pour le New York Times, 2008[23]
  • What Life Says to Us, par Stephen Burt pour la London Review of Books, 2008[24],
  • Robert Creeley, 78, Groundbreaking Poet, Dies, par Dinitia Smith pour le New York Times, 2005[25],
  • Robert Creeley, article de Michael Hrebeniak pour The Guardian, 2005[26],
  • Robert Creeley, 1926–2005, par Robert Adamson our la revue Jacket2, 2005[27],
  • Robert Creeley, Poet of 'vigilant minimalism', article de Andrew Rosenheim pour The Independent, 2005[28]
  • Robert Creeley, The Art of Poetry No. 10, interview menée par Lewis MacAdams and Linda Wagner-Martin, pour The Paris Review, 1968[29],

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Online Archive of California (collection).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Online Archive of California (collection).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. (en) Naomi Blumberg, « Robert Creeley | American poet », dans Encyclopedia Britannica, 2017 (lire en ligne).
  4. Encyclopædia Universalis, « ROBERT CREELEY », sur Encyclopædia Universalis (consulté le 29 septembre 2017).
  5. (en) « Robert Creeley », sur www.litencyc.com (consulté le 29 septembre 2017).
  6. (en-US) « Robert Creeley », sur Biography.com (consulté le 30 septembre 2017).
  7. (en) aapone, « chancellors », sur chancellors, 20 janvier 2014 (consulté le 29 septembre 2017).
  8. (en) « Robert Creeley's Life and Career », sur www.english.illinois.edu (consulté le 30 septembre 2017).
  9. (en) « Robert Creeley Biography - eNotes.com », sur eNotes (consulté le 30 septembre 2017).
  10. (en) « West Acton », sur westacton (consulté le 30 septembre 2017).
  11. AFS Vivre Sans Frontière, « AFS Vivre Sans Frontière | Programmes interculturels à l’étranger », sur AFS Vivre Sans Frontière (consulté le 30 septembre 2017).
  12. (en-US) « Creeley, Robert (1926-2005) », Harvard Square Library,‎ 30 avril 2014 (lire en ligne, consulté le 30 septembre 2017).
  13. (en) « Black Mountain College | college, Black Mountain, North Carolina, United States », dans Encyclopedia Britannica, 2017 (lire en ligne).
  14. (en) « Black Mountain College | college, Black Mountain, North Carolina, United States », dans Encyclopedia Britannica (lire en ligne).
  15. (en) « Robert Creeley », sur www.nndb.com (consulté le 30 septembre 2017).
  16. (en) R. W. Flint, « Upbeat », The New York Review of Books,‎ 14 novembre 1963 (ISSN 0028-7504, lire en ligne, consulté le 29 septembre 2017).
  17. (en) « Robert Creeley | The Bollingen Prize for Poetry », sur bollingen.yale.edu (consulté le 30 septembre 2017).
  18. (en) « Shelley Winners - Poetry Society of America », sur www.poetrysociety.org (consulté le 30 septembre 2017).
  19. a et b (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | Robert Creeley », sur www.gf.org (consulté le 30 septembre 2017).
  20. (en-US) « Lannan Foundation », sur Lannan Foundation (consulté le 30 septembre 2017).
  21. « Robert Creeley », sur Culture, le magazine culturel de l'université de Liège (consulté le 30 septembre 2017).
  22. Là, poèmes de Robert Creeley (1968-1975) par Éric Houser, les parutions, l'actualité poétique sur Sitaudis.fr (lire en ligne).
  23. (en-US) August Kleinzahler, « Robert Creeley: Selected Poems, 1945-2005 - Edited by Benjamin Friedlander - Book Review », The New York Times,‎ 24 février 2008 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 29 septembre 2017).
  24. (en) Stephen Burt, « What Life Says to Us », London Review of Books,‎ 21 février 2008, p. 20–22 (ISSN 0260-9592, lire en ligne, consulté le 29 septembre 2017).
  25. (en-US) Dinitia Smith, « Robert Creeley, 78, Groundbreaking Poet, Dies », The New York Times,‎ 1er avril 2005 (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le 29 septembre 2017).
  26. (en-GB) Michael Hrebeniak, « Obituary: Robert Creeley », The Guardian,‎ 5 avril 2005 (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 30 septembre 2017).
  27. (en) « Jacket 26 — October 2004 — Robert Adamson on Robert Creeley, 1926–2005 », sur jacketmagazine.com (consulté le 30 septembre 2017).
  28. (en-GB) « Robert Creeley », The Independent,‎ 6 avril 2005 (lire en ligne, consulté le 30 septembre 2017).
  29. (en) Interviewed by Lewis MacAdams and Linda Wagner-Martin, « Robert Creeley, The Art of Poetry No. 10 », The Paris Review, vol. Fall 1968, no 44,‎ 1968 (ISSN 0031-2037, lire en ligne, consulté le 29 septembre 2017).