Rue du Cloître-Notre-Dame — Wikipédia
- ️Mon Jan 01 1934
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4e arrt Rue du Cloître-Notre-Dame
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Situation | |
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Arrondissement | 4e |
Quartier | Notre-Dame |
Début | Quai aux Fleurs quai de l'Archevêché |
Fin | Rue d'Arcole |
Historique | |
Création | 1846 |
Ancien nom | Rue du Cloître-de-la-Raison |
Géocodification | |
Ville de Paris | 2129 |
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris | |
Images sur Wikimedia Commons | |
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La rue du Cloître-Notre-Dame est une voie située sur l'île de la Cité dans le 4e arrondissement de Paris.
Elle longe la façade septentrionale de la cathédrale Notre-Dame de Paris et le square Jean-XXIII. Elle est desservie par les stations de métro « Cité » et « Saint-Michel » ainsi que de la gare RER « Saint-Michel - Notre-Dame ».
Cette voie doit son nom à l'ancien cloître Notre-Dame. On appelait ainsi l'ensemble de ruelles et de maisons situées dans l'enclos des chanoines attachés au service de la cathédrale.
Elle est citée sous le nom de « Cloistre Notre Dame », dans un manuscrit de 1636.
En 1702, la rue, qui fait partie du quartier de la Cité, possède 40 maisons et 18 lanternes[1].
Durant la Révolution elle prend le nom « rue du Cloître-de-la-Raison »[2].
Vers 1812 furent construites, dans cette rue, des écuries pour l’archevêché[3]. L'abreuvoir des chevaux de l'archevêché et de ceux des habitants du cloître se trouvait alors à la pointe nord de la « place du Terrain » (actuel square de l'Île-de-France) que l'on gagnait en empruntant à partir de la « place Fénelon » (disparue), au chevet de la cathédrale, les anciennes rues « Bourdaloue » et « de l'Abreuvoir », disparues lors de la création du « jardin de l'Archevêché » (square Jean-XXIII)[4].
Alignée sur la façade de la cathédrale se trouvait à son niveau jusqu'en 1748 l'église Saint-Jean-le-Rond.
Au no 6 ter se trouvent les anciennes dépendances du BHV. Doté de deux tourelles d'angle au croisement avec la rue Chanoinesse et la rue Massillon, l'immeuble a été réalisé en 1893 par l'architecte Ernest Papinot. De nos jours, il accueille la fondation Louis-Lépine, soit les services sociaux de la préfecture de police toute proche[5],[6].
Au no 8, funérarium de l'Hôtel-Dieu de Paris, où sont déposés les corps des personnes décédées dans l'établissement ou en relation avec une enquête médico-judiciaire. Le corps de Jim Morisson y fut par exemple déposé après la découverte de son décès.
Au no 10 se trouvait entre 1951 et 2008 le musée de Notre-Dame de Paris, situé au rez-de-chaussée, dans des locaux appartenant au diocèse de Paris. Établissement privé, il était géré par la Société des amis de Notre-Dame de Paris. Sur trois ou quatre salles, il présentait l'histoire de l'édifice voisin via des dessins ou des tableaux ainsi que grâce à des dépôts du musée Carnavalet et des Archives nationales. Parmi les expositions qui y furent organisées, celle de 1967 était consacrée au parvis, où avaient alors lieu des fouilles archéologiques ; les objets découverts y furent présentés (« poteries, monnaies, bijoux gallo-romains ou médiévaux »). Le musée ferme en raison de la volonté du diocèse de récupérer ses locaux[5].
Au no 14, siège du Comité de la rue d'Arras au domicile de l'institutrice Geneviève Vivien pendant la Commune de Paris (il a une permanence au 8, rue des Écoles)[7].
Au no 16, plaque commémorant l'écrivain et historien de l'art Jean Leymarie.
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La rue vue vers l'ouest.
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No 2.
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Tourelle au no 6 ter.
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Entrée du no 10 en 1892 (bâtiment détruit).
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Fontaine dans la cour du no 10 en 1892 (bâtiment détruit).
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Plaque au no 16.
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No 16-18.
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Café.
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Façade décorée.
- ↑ Jean de la Caille, Description de la ville de Paris.
- ↑ Michel Eude, « La commune robespierriste », Annales historiques de la Révolution française, vol. 11, no 64, juillet-août 1934, p. 341 (JSTOR 41924612)
- ↑ Répertoire itinéraire et analytique de Paris composé d’une table alphabétique et raisonnée des rues…, rédigé suivant l’inscription des rues de Paris, qui a été faite en 1807, par décret impérial, avec un supplément jusqu’en 1812, Paris, Le Normant, 1812 (lire en ligne), p. 106.
- ↑ Jacques Hillairet: L'Île de la Cité, Éditions de Minuit, Paris, 1969.
- ↑ a et b Bernard Hasquenoph, « Les métamorphoses du parvis Notre-Dame de Paris », sur louvrepourtous.fr, 8 février 2021 (consulté le 7 octobre 2021).
- ↑ Fabien Oppermann, « Les écuries du B.H.V. », in Autour de Notre-Dame, ouvrage collectif, éditions Action artistique de la Ville de Paris, 2003.
- ↑ Jacques Rougerie, « 1871 : la Commune de Paris », Christine Fauré (dir.), Encyclopédie politique et historique des femmes, PUF, 1997, 885 p. (ISBN 978-2130483168) p. 405-431.
- Ouvrage collectif, Autour de Notre-Dame, éditions Action artistique de la Ville de Paris, 2003.