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Saint-Georges-de-Longuepierre — Wikipédia

  • ️Mon Jan 01 2024
Saint-Georges-de-Longuepierre
Saint-Georges-de-Longuepierre
Saint-Georges-de-Longuepierre, vu du sud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Maurice Pineau
2020-2026
Code postal 17470
Code commune 17334
Démographie
Gentilé Saint-Georgeais
Population
municipale
235 hab. (2022 en évolution de +0,86 % par rapport à 2016)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 02′ 31″ nord, 0° 23′ 54″ ouest
Altitude Min. 25 m
Max. 82 m
Superficie 10,69 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Jean-d'Angély
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation

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Saint-Georges-de-Longuepierre

Liens
Site web www.saint-georges-de-longuepierre.fr
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Saint-Georges-de-Longuepierre est une ancienne commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Saint-Georgeais et Saint-Georgeaises[1].

Le 1er janvier 2025, elle fusionne avec Nuaillé-sur-Boutonne pour devenir Rives-de-Boutonne, d'après un arrêté préfectoral du 30 septembre 2024[2].

Saint-Georges est situé à 430 km de Paris, 17 km de Saint-Jean-d'Angély, 4 km d'Aulnay-de-Saintonge, 35 km de Niort, 44 km de Saintes et 65 km de La Rochelle.

Des carrières de pierre calcaire y ont été exploitées et des recherches ont été effectuées dans les années 1970 afin d'évaluer le potentiel de gisements de ciment au nord du village, dans les bois de chêne. Le projet fut abandonné, officiellement à cause d'un potentiel exploitable, qualitatif et quantitatif inadéquat par rapport aux attentes.

Les principaux hameaux et écarts sont les Hautes Roches et les Basses Roches, Chauvin, la Grande Grigaude et la Petite Grigaude, Bataillé, Coudiou, Massé, Passavent, le Grand Parmeneau et le petit Parmeneau (situés dans les bois).

Le bourg de Saint-Georges mesure 700 m de long entre l'entrée du côté d'Aulnay, jusqu'à la mairie, route de Dampierre. Entre l'entrée du côté du cimetière et la sortie sur la route de Bataillé, le village mesure 410 m.

Au 1er janvier 2024, Saint-Georges-de-Longuepierre est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[4]. Elle est située hors unité urbaine[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[5]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64 %), forêts (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), prairies (2,6 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le territoire de la commune de Saint-Georges-de-Longuepierre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boutonne et le Vau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges-de-Longuepierre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 152 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 20 sont en aléa moyen ou fort, soit 13 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

Le nom de la commune provient de saint Georges, auquel la paroisse avait été dédiée. Le toponyme de Longuepierre provient de l'époque gallo-romaine. Le village se nommait alors Petra Longua (la pierre longue) car la commune abritait des sortes de grands bancs de pierre[16].

Saint-Georges-de-Longuepierre fut rebaptisée l'Indivisibilité, ainsi que Longuepierre à la Révolution Française.

Le territoire de Saint-Georges fut déjà occupé au néolithique et l'âge du bronze y a laissé des traces.

De l'important logis du XVIe siècle, ne subsistent que quelques vestiges, ainsi que de l'église romane.

Selon certains auteurs, des traces d'un important site de villas gallo-romaines subsistent, sur la base d'anciennes vues aériennes, en certaines périodes sèches au sud du village, au nord du ruisseau, et à l'est du lieu-dit Bataillé.

De grands bancs de pierre s'étendent sur le territoire de la commune et lui auraient donné son nom. Plusieurs carrières y ont été dénombrées aux XIXe et XXe siècles.

La guerre de 39/45 a fait peu de dégâts dans la commune de Saint-Georges, à l'exception d'un char qui lors de la Libération, victime d'une maladresse ou du blocage accidentel d'une chenille, a mis à terre la façade de l'ancien café.

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  • Église de style néo-roman : l'église actuelle du 19 e exceptionnellement orientée avec la nef au sud (porte principale du côté nord) et construite sur un plan fortement incliné est dédiée à saint Georges. La statue polychrome de "St Georges terrassant le dragon" est une des pièces les plus remarquables de cette église où le culte est toujours régulièrement célébré.
  • Boule Lyonnaise : un terrain de boule lyonnaise a été édifié dans les années 60 sous l'impulsion de l'instituteur d'alors ainsi que sous la conduite dynamique du conseil municipal. Il demeure depuis près de 50 ans, toujours le lieu de pratiques quotidiennes dès les premiers rayons de soleil, ainsi que de concours annuels.
  • Entre les Roches et le bourg, vallée de la Fontaine Saint-Martin et un charmant petit ruisseau.
  • Lavoirs : l'un détruit, tout comme sa source et les autres, entretenus tant pour la valeur patrimoniale des petits édifices ruraux que pour la valorisation du cadre de vie.
  • L'église Saint Georges.

    L'église Saint Georges.

  • Le lavoir de Bataillé.

    Le lavoir de Bataillé.

  • Le lavoir du pont.

    Le lavoir du pont.

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2008 Philippe Pommeraud    
2008 2012 Muriel Thepaut    
2014 en cours Maurice Pineau SE
puis Reconquête !
Ancien militaire
Les données manquantes sont à compléter.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].

En 2022, la commune comptait 235 habitants[Note 2], en évolution de +0,86 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430406409464451475509533502
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
541503510501466458423381357
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
390378356320284292278276276
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
288259232230205217223238233
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2021 2022 - - - - - - -
231235-------

Histogramme de l'évolution démographique

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 15 juillet 2023).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le 23 septembre 2022).
  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « Recueil des Actes Administratifs Spéciaux de Charente-Maritime N°17-2024-193 publié le 1 Octobre 2024 » [PDF], p. 20-24.
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, 28 mai 2024 (consulté le 24 juin 2024).
  5. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély », sur insee.fr (consulté le 24 juin 2024).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, 21 octobre 2020 (consulté le 24 juin 2024).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 18 avril 2021).
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Georges-de-Longuepierre », sur Géorisques (consulté le 17 octobre 2022).
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le 23 septembre 2022).
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le 23 septembre 2022), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le 23 septembre 2022), chapitre Mouvements de terrain.
  13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le 23 septembre 2022).
  14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Georges-de-Longuepierre », sur georisques.gouv.fr (consulté le 23 septembre 2022).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le 23 septembre 2022), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, 1998 (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.