fr.wikipedia.org

Svoboda (parti) — Wikipédia

  • ️Mon Oct 16 1995

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Svoboda
(uk) «Свобода»
Image illustrative de l’article Svoboda (parti)
Logotype officiel.
Présentation
Président Oleh Tyahnybok
Fondation 16 octobre 1995 (comme Parti social-national d'Ukraine)
février 2004 (comme Svoboda)
Coalition de Patriotes d'Ukraine (2005-2008)
Scission dans Assemblée sociale-nationale (2008)
Siège Kiev, Ukraine
Organisation de jeunesse S14 (2010-2014)
Organisation paramilitaire Bataillon Sich (2014-2015)[1]
Positionnement Extrême droite[2]
Idéologie Ultranationalisme[3]
Nationalisme ukrainien
Populisme de droite
National-conservatisme
Russophobie
Anticommunisme
Nationalisme ethnique[4],[5],[6]
Néofascisme[7]
Antisémitisme[8]
Affiliation européenne Alliance européenne des mouvements nationaux (observateur, 2011-2014)
Nation Europa (2024-)
Adhérents 15 000 (2010)[9]
Couleurs Bleu et jaune
Site web svoboda.org.ua
Précédent Parti social-national d'Ukraine
Représentation
Députés

1  /  450

Élus régionaux[10]

890  /  43122

modifier 

Svoboda, officiellement dénommé Union panukrainienne « Liberté » (en ukrainien, Всеукраїнське об’єднання «Свобода», Vseukrainske ob'iednannia « Svoboda ») est un parti ukrainien nationaliste, fondé en 1991 sous le nom de Parti social-national d'Ukraine (Соціал-Національна партія України - СНПУ/SNPU) par Oleh Tyahnybok et Andriy Paroubiy.

Il est officiellement enregistré comme parti politique en octobre 1995.

Logo du parti jusqu'à 2003, dérivé du Wolfsangel.
Ancien logo du parti avec son salut à trois doigts.
Drapeau du parti.

L'origine de ce parti remonte à la création à Lviv, le 13 octobre 1991, du Parti social-national d'Ukraine (ukrainien : Соціал-національна партія України)[11], cofondé par Oleh Tyahnybok et Andriy Paroubiy[12],[13]. Le parti s'enregistre officiellement le 16 octobre 1995[14].

Le 12 décembre 1999, lors du premier congrès de l'organisation paramilitaire Patriotes d'Ukraine, le parti intègre cette dernière en son sein en tant qu' « association de support » de l'armée ukrainienne. Dissoute en 2004, elle est recréée en 2005[9],[15],[16].

Le parti est renommé « Union panukrainienne « Liberté » » avec l'arrivée à sa tête d'Oleh Tyahnybok, en février 2004. Dans une optique de respectabilité, ce dernier décide également d'abandonner le Wolfsangel au profit d'un symbole évoquant le trident ukrainien. De même c'est à cette époque qu'il annonce « dissoudre » l'organisation Patriotes d'Ukraine. Il se distingue néanmoins par ses appels à la lutte armée « contre les Moskali [Moscovites] et les youpins ». Il fait également partie des meneurs de la révolution orange[17].

Svoboda a officiellement rompu son association avec les Patriotes d'Ukraine en 2007 en annonçant que si Oleh Tyahnybok et le Parti social national étaient liés à l’organisation, leurs buts étaient désormais différents[18], ceux-ci restent informellement liés[19],[20],[21].

Manifestation de Svoboda à Kiev en 2009.

Pour autant, le parti continue de se réclamer de l'Organisation des nationalistes ukrainiens, dont la branche armée, l'armée insurrectionnelle ukrainienne, collabora activement avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et massacra les juifs de Galicie. En 2009, le parti a signé un accord de coopération avec le Front national[22]. Le parti a été membre du Front national européen[réf. souhaitée] et observateur au sein de l'Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN) entre 2009 et 2014[22],[23].
[24].
[25]. Le 20 mars 2014, Svoboda se retire de sa position d'observateur de l'Alliance européenne des mouvements nationaux en raison de la sympathie affichée de plusieurs membres de l'alliance pour l'intervention militaire russe[23]. De même, l’organisation a souvent été pointée du doigt pour la glorification du passé collaborationniste d'une partie du peuple ukrainien avec l'Allemagne nazie et pour avoir organisé la célébration en 2013 du 70e anniversaire de la création de la division SS Halychyna, qui a combattu dans les rangs des Allemands lors de la bataille de Brody en 1944[26].

D'après des révélations du journaliste ukrainien Sergueï Lechtchenko de 2016, Svoboda a reçu un transfert de 200 000 dollars américains de la part du Parti des régions du président Ianoukovytch en 2010. À cette même époque, Svoboda, qui était encore marginal, se met à être médiatisé régulièrement sur des chaînes de télévision appartenant à des oligarques proches du PR. Selon les politologues Andreas Umland et Taras Tarasiuk, Svoboda servait le pouvoir pro-russe à diviser le camp nationaliste entre modérés et extrémistes et faisait également office d'épouvantail pour mobiliser les électeurs ukrainiens russophones[2].

Le 12 mai 2011, le conseil de l'oblast de Louhansk demande au président ukrainien, Viktor Ianoukovytch, de bannir ce parti, en tant qu'organisation extrémiste, et notamment en raison de l'organisation d'émeutes le 9 mai à Lviv lors de la célébration du 66e anniversaire de la victoire sur l'Allemagne nazie, montrant, enregistrement à l'appui, les agissements de ses membres[27].

Alors que le parti n'avait recueilli que 1,43 % des voix aux élections présidentielles de 2010, il obtient plus de 10 % des suffrages lors des élections législatives de 2012, remportant 37 sièges. En automne 2011, le parti avait organisé un défilé contre l'arrivée massive de juifs hassidiques, qui effectuent chaque année en Ukraine un pèlerinage sur la tombe d'un célèbre rabbin ; et par la suite il s'est opposé à l'organisation d'une Gay Pride à Kiev. L'ambassadeur d’Israël en Ukraine, Reuven Din El, s'est notamment inquiété des propos antisémites tenus par Oleh Tyahnybok[28], dirigeant de Svoboda.

En 2012, Svoboda proteste contre la sélection de Gaitana, une chanteuse née d'une mère ukrainienne et d'un père congolais, comme représentante de l'Ukraine pour le concours de chansons de l'Eurovision[28]. Le porte-parole du parti, Yuri Syrotiuk déclare dans le Kyiv Post du 21 février 2012 : « L’Ukraine sera représentée par une personne qui n’est pas de notre race (…) Elle n'est pas une représentante organique de notre culture. Les téléspectateurs vont finir par croire que notre pays se trouve sur un autre continent, quelque part en Afrique »[29].

Le 14 décembre 2013, lors de sa visite de soutien aux manifestants de la place de l'Indépendance, John McCain, sénateur américain du Parti républicain, rencontre le chef de ce parti Oleh Tyahnybok en même temps que d'autres opposants au gouvernement ukrainien comme Vitali Klitschko et Arseni Iatseniouk[30].

Le parti participe à l'Euromaïdan, mouvement qui aboutit à la destitution de Viktor Ianoukovytch. Durant ces évènements, le journal Haaretz rapporte que Secteur droit et Svoboda auraient distribué des traductions récentes de Mein Kampf et des Protocoles des Sages de Sion sur la place Maïdan et fait état de sa préoccupation quant à la présence importante de membres de ces deux mouvements ultra-nationalistes parmi les manifestants[31]. Un journaliste raconte que « sur la place de l’Indépendance, ils ont réussi à tenir face aux forces de l’ordre et à en tuer une dizaine. Et entre 200 et 300 d’entre eux ont réussi à prendre d’assaut le Parlement et le siège du Parti des régions pendant quelques instants »[32].

Le gouvernement Iatseniouk nommé le 26 février 2014 est composé de plusieurs personnalités du parti à l'image d'Oleksandr Sytch, Vice-Premier ministre, d'Andri Mokhnyk, ministre de l'Écologie et des Ressources naturelles, d'Ihor Chvaïka, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, et d'Oleh Makhnitsky, procureur général. Ihor Tenioukh en faisait également partie en tant que ministre de la Défense avant d'être remplacé par Mykhaïlo Koval[33],[34].

Néanmoins, à l'élection présidentielle ukrainienne de 2014, Oleh Tyahnybok, candidat investi par le parti, n'obtient que 1,16 % des suffrages, score encore plus faible qu'en 2010. Lors des élections législatives suivantes de 2014, le parti n'atteint pas le seuil de 5 % (4,7 %) mais obtient néanmoins l'élection de six députés dans les circonscriptions.

Le 31 août 2015, devant la Rada, alors que les députés planchent sur une réforme constitutionnelle visant à donner plus d’autonomie aux territoires séparatistes prorusses, des centaines de manifestants d’extrême droite, notamment du parti Svoboda, affrontent la police pendant plusieurs heures. Trois policiers sont tués[35] dont un par le jet d'une grenade[36] et une centaine d’autres policiers et plusieurs journalistes sont blessés. Arseni Iatseniouk a déclaré que les agissement de l’extrême-droite, « sous couvert de patriotisme », étaient « pires » que ceux des séparatistes[37]. Quant au ministre de l'Intérieur Arsen Avakov, il qualifie le parti « Svoboda » de « parti du terrorisme »[38]. Pour Amnesty International, les actions de Svoboda « sont le résultat de l’impunité qui règne en Ukraine. Ni les tueries de Maïdan, ni les crimes de guerre, ni les attaques contre la communauté LGBT n’ont été punis par les autorités. Le signal envoyé est que la violence est tolérée »[39].

En vue de l'élection présidentielle de 2019, le président du parti, Oleh Tyahnybok, renonce à se présenter une nouvelle fois et annonce que Svoboda présente la candidature de son vice-président, Rouslan Kochoulynsky[40]. Celui-ci reçoit le soutien de l’Organisation des nationalistes ukrainiens, de Secteur droit, du Congrès des nationalistes ukrainiens et du S14[41], mais doit faire face à la concurrence d’Andri Biletsky (Corps national)[42].

D'après le politologue Ivan Katchanovski, à ses origines, le parti combine un nationalisme radical avec des caractéristiques néonazies, mais il tente de modérer son idéologie en devenant Svoboda. Bien que demeurant nationaliste radical, le parti n'affiche plus ouvertement de positions antisémites[43]. Au cours des années 1990, le parti est accusé de néonazisme en raison du recrutement de skinheads et de l'utilisation de symboles néonazis[44],[45],[46]. Oleh Tyahnybok est élu en 2004 à la présidence du parti et il s'efforce peu de temps après de modérer l'image du parti en changeant le nom et les symboles du parti et en expulsant les groupes néonazis et néofascistes[22],[47],[48].

Le positionnement de Svoboda a été décrit comme étant de droite[49],[50] ou d'extrême droite[51],[52],[53],[54],[55]. Largement décrit comme un parti ultranationaliste[3],[56] et de droite populiste[57],[39], il exprime son soutien et organise des commémorations en l'honneur du politicien et idéologue ukrainien collaborationniste du début du XXe siècle, Stepan Bandera, et s'oppose à l'immigration, au mondialisme et au libre-échange. Il est fermement anticommuniste et conservateur sur les questions sociales, et il favorise le nationalisme économique et le protectionnisme[58]. Il a également été largement considéré comme un parti néofasciste, néonazi et antisémite par de nombreux journalistes et organisations, bien que ces étiquettes soient contestées, tandis que certains le considèrent comme un parti nationaliste de droite radicale[39],[59],[60],[61],[62].

Svoboda entretient des liens avec le Parti national-démocrate d'Allemagne et avec le Front national[43].

Nom Photographie Postes
Oleh Tyahnybok
Oleh Tyahnybok
Oleh Tyahnybok
Président, cofondateur du parti et membre du conseil régional de Lviv.
Andriy Paroubiy
Andry Parouby
Andry Parouby
Cofondateur du Parti social-national d'Ukraine à l'origine de Svoboda, membre du conseil régional de Lviv, ancien secrétaire de Conseil de défense et de sécurité nationale d'Ukraine[12],[63] et membre du bureau militaire du Front populaire.
Ihor Tenioukh
Ihor Tenioukh
Ihor Tenioukh
Ministre de la Défense du gouvernement Iatseniouk I du 27 février 2014 au 25 mars 2014.
Ihor Chvaïka
Ihor Chvaïka
Ihor Chvaïka
Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation du gouvernement Iatseniouk I jusqu'au 12 novembre 2014.
Andri Mokhnyk
Andri Mokhnyk
Andri Mokhnyk
Ministre de l'Écologie et des Ressources naturelles du gouvernement Iatseniouk I jusqu'au 2 décembre 2014.
Oleksandr Sytch
Oleksandr Sytch
Oleksandr Sytch
Vice-Premier ministre du gouvernement Iatseniouk I jusqu'au 2 décembre 2014.
Rouslan Kochoulynsky
Rouslan Kochoulynsky
Rouslan Kochoulynsky
Vice-président de la Rada (2012-2014), membre du conseil régional de Lviv, vice-président du parti, candidat à l'élection présidentielle de 2019.
Année Candidat Premier tour
Voix % Rang
2010 Oleh Tyahnybok 352 282 1,43 8e
2014 Oleh Tyahnybok 210 476 1,16 10e
2019 Rouslan Kochoulynsky 307 244 1,62 9e
Année % Élus Rang Gouvernement
1994 0,20

0  /  450

19e Extra-parlementaire
1998 0,16

1  /  450

29e Opposition
2006 0,36

0  /  450

18e Extra-parlementaire
2007 0,76

0  /  450

8e Extra-parlementaire
2012 10,45

37  /  450

5e Opposition (2012-2014), Iatseniouk I (2014)
2014 4,71

6  /  450

7e Opposition
2019 2,15

1  /  450

11e Opposition
Année % Élus Rang
2020 2,10

890  /  42501

7e
  • Élections parlementaires de 2006.

    Élections parlementaires de 2006.

  • Élections parlementaires de 2007.

    Élections parlementaires de 2007.

  • Élections présidentielles de janvier 2010, votes pour Oleh Tyahnybok.

    Élections présidentielles de janvier 2010, votes pour Oleh Tyahnybok.

  • Élections locales de 2010.

    Élections locales de 2010.

  • Élections législatives de 2012.

  • Élections législatives de 2019.

  1. « Партія Свобода створює власний батальйон » (consulté le 30 octobre 2014).
  2. a et b (en) Taras Tarasiuk et Andreas Umland, « Unexpected Friendships: Cooperation of Ukrainian Ultra-Nationalists with Russian and Pro-Kremlin Actors » Accès libre, sur illiberalism.org, 21 septembre 2021 (consulté le 24 février 2022).
  3. a et b (en) « Svoboda: The rise of Ukraine's ultra-nationalists », BBC,‎ 25 décembre 2012 (lire en ligne, consulté le 1er mars 2015).
  4. « Svoboda tames radicals to get into parliament - Nov. 22, 2012 », 22 novembre 2012.
  5. « Svoboda: The rise of Ukraine's ultra-nationalists », BBC News,‎ 22 décembre 2012 (lire en ligne)
  6. « Ukraine right-wing politics : is the genie out of the bottle? », sur openDemocracy (consulté le 19 février 2024).
  7. Modèle:Bulleted list
  8. « Svoboda Fuels Ukraine's Growing Anti-Semitism », sur Algemeiner Journal
  9. a et b (en) Tadeusz A. Olszański, « Svoboda Party – The New Phenomenon on the Ukrainian Right-Wing Scene », Centre for Eastern Studies, vol. OSW Commentary, no 56,‎ 4 juillet 2011, p. 6 (lire en ligne)
  10. (uk) « Обрані депутати місцевих рад », www.cvk.gov.ua,‎ 24 janvier 2020 (lire en ligne, consulté le 24 janvier 2020)
  11. Oblast Council demands Svoboda Party be banned in Ukraine, Kyiv Post (12 May 2011)
  12. a et b Xavied D., « Etat des lieux des neo nazis au pouvoir a Kiev », Mediapart, 2 mars 2014 (consulté le 19 août 2014).
  13. (en) « 'Prepared to Die': The Right Wing's Role in Ukrainian Protests », Spiegel, 27 janvier 2014 (consulté le 19 août 2014).
  14. (uk) « Всеукраїнське об'єднання «Свобода» », Agence d'études stratégiques de Kiev (TSA, organe parlementaire),‎ 31 janvier 2009 (consulté le 19 août 2014), archive de l'enregistrement du Parti
  15. (en) « Ukraine publishes final polls results », Voice of Russia, 13 novembre 2012.
  16. (en) « After the parliamentary elections in Ukraine: a tough victory for the Party of Regions », Centre for Eastern Studies (en), 7 novembre 2012.
  17. Jean-Marie Chauvier, « Comment les nationalistes ukrainiens réécrivent l’histoire », sur Le Monde diplomatique, 1er août 2007.
  18. (uk) « Заява Організації „Патріот України” про розрив стосунків з ВО „Свобода” », una-unso.info.
  19. (en) David Stern, « Svoboda: The rise of Ukraine's ultra-nationalists », BBC, 26 décembre 2012.
  20. (en) « Roots of Svoboda », Union of Councils for Jews in the Former Soviet Union.
  21. (en) Anton Shekhovtsov, « Security threats and the Ukrainian far right », Open Democracy, 24 juillet 2012 (consulté le 3 janvier 2014).
  22. a b et c (uk) L'Union panukrainienne « Liberté » et le Front national français signent un accord de coopération, sur le site officiel du parti
  23. a et b (uk) « "Свобода" і європейські націоналісти: конфлікти є, війни нема "Svoboda" and European nationalists: conflicts are not the war' », sur BBC Ukrainian,‎ 24 janvier 2013.
  24. (en) « Europe's Far Right Is Embracing Putin », sur Business Insider, 10 avril 2014.
  25. Oleh Tiahnybok withdraws Svoboda's membership within the Alliance of European National Movements
  26. J'ai vu l'autre Ukraine, celle qui célèbre les SS et crimes nazis - Louis Monnier, Le Plus/Le Nouvel Observateur, 3 décembre 2013
  27. (en) « Luhansk Oblast Council demands Svoboda Party be banned in Ukraine », Kyiv Post, 12 mai 2011 (consulté le 19 août 2014).
  28. a et b Ukraine : les nationalistes de Svoboda inquiètent les juifs et les Russes, Le Monde, 1er novembre 2012.
  29. « Eurovision: Gaitana, l'«Africaine» qui chante pour l'Ukraine », sur slateafrique.com, 27 mai 2012.
  30. Richard Balmforth et Gabriela Baczynska, « « Nouvelle manifestation à Kiev, l'UE suspend les négociations » », Le Point, 15 décembre 2013.
  31. « The new dilemma for Jews in Ukraine », sur Haaretz (consulté le 24 mars 2014).
  32. « Ukraine: le parti Svoboda est fasciste », sur humanite.fr, 20 février 2014.
  33. « État des lieux des néo nazis au pouvoir à Kiev », Mediapart, 2 mars 2014.
  34. (en) « Prime Minister of Ukraine and composition of Government appointed », Portail du gouvernement ukrainien, 27 février 2014 (consulté le 25 juillet 2014).
  35. « Ukraine: Porochenko en mauvaise posture après les affrontements meurtriers à Kiev », sur ladepeche.fr, 1er septembre 2015.
  36. « Deux Ukrainiens tués dans une embuscade, la trêve violée dans l’Est Euronews du 2 septembre 2015 ».
  37. Benoît Vitkine, « Kiev fait face à une violente opposition sur la réforme constitutionnelle », sur Le Monde, 1er septembre 2015.
  38. « Ukraine : retour de flamme pour Svoboda », sur liberation.fr, 20 octobre 2015.
  39. a b et c Ruth Wodak, Majid KhosraviNik et Brigitte Mral, Right-Wing Populism in Europe: Politics and Discourse, 2013, 251 p. (ISBN 9781780933436, lire en ligne) :

    « KUN and Svoboda are also Russophobic and antisemitic »

  40. (uk) « “Свобода” висуне в президенти не Тягнибока », Українська правда,‎ 14 octobre 2018 (lire en ligne, consulté le 1er novembre 2018).
  41. (uk) « Націоналісти визначились з кандидатом у президенти », Українська правда,‎ 19 novembre 2018 (lire en ligne, consulté le 21 novembre 2018).
  42. (en) « No unity among Ukraine nationalists ahead of elections », sur unian.info, 20 novembre 2018.
  43. a et b Ivan Katchanovski interview with Reuters Concerning Svoboda, the OUN-B, and other Far Right Organizations in Ukraine, Academia.edu (March 4, 2014)
  44. Andreas Umland et Anton Shekhovtsov, « Ultraright Party Politics in Post-Soviet Ukraine and the Puzzle of the Electoral Marginalism of Ukrainian Ultranationalists in 1994–2009 », Russian Politics and Law, vol. 51, no 5,‎ september–october 2013, p. 41 (DOI 10.2753/rup1061-1940510502, S2CID 144502924)
  45. Andrusechko, P. Road of Tyahnybok towards Freedom. "Ukrayinsky zhurnal". Poznan, May 2009
  46. Per Anders Rudling, The Return of the Ukrainian Far Right: The Case of VO Svoboda., New York, Routledge, 2013, 229–247 p.
  47. Andreas Umland et Anton Shekhovstsov, « Ultraright Party Politics in Post-Soviet Ukraine and the Puzzle of the Electoral Marginalism of Ukraine Ultranationalists in 1994-2009. », Russian Politics and Law, vol. 51, no 5,‎ 2013, p. 33–58 (DOI 10.2753/rup1061-1940510502, S2CID 144502924)
  48. « L'extrême droite ukrainienne entre au Parlement », sur LEFIGARO, 12 décembre 2012 (consulté le 14 mars 2022).
  49. (en) Encyclopædia Britannica, Britannica Book of the Year 2010, Encyclopædia Britannica, Inc., 2010 (lire en ligne), p. 478
    « Ukraine publishes final polls results », The Voice of Russia, 13 novembre 2012.
  50. (en) Natallia Radzina, « Vitaliy Portnikov: First Belarus, then Russia will follow after Ukraine », Charter '97,‎ 7 février 2014.
  51. « Ukraine : les nationalistes de Svoboda inquiètent les juifs et les Russes », Le Monde.fr,‎ 1er novembre 2012 (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 24 octobre 2017).
  52. Far right:
    • Taras Kuzio, Populism in Ukraine in a Comparative European Context, vol. 57, M.E. Sharpe, november–december 2010, 6, 15 (DOI 10.2753/ppc1075-8216570601, S2CID 154825950, lire en ligne), chap. 6 :

      « Anti-Semitism only permeates Ukraine's far-right parties, such as Svoboda… Ukraine's economic nationalists are to be found in the extreme right (Svoboda) and centrist parties that propagate economic nationalism and economic protectionism. »

    • Per Anders Rudling, Anti-Semitism and the Extreme Right in Contemporary Ukraine, Routledge, 2012, p. 200
    • Marko Bojcun, The Socioeconomic and Political Outcomes of Global Financial Crisis in Ukraine, Routledge, 2012, p. 151
    • Stephen Grey, « In Ukraine, nationalists gain influence – and scrutiny », The Chicago Tribune,‎ 18 mars 2014 (lire en ligne, consulté le 27 mars 2014)
    • Anton Shekhovtsov, « From electoral success to revolutionary failure: The Ukrainian Svoboda party », Eurozine,‎ 5 mars 2014 (lire en ligne, consulté le 27 mars 2014)
  53. (en) « The OUN and Its Significance for the All-Ukrainian Party Svoboda », sur C2DH | Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History, 1er janvier 2019 (consulté le 20 août 2021).
  54. April Gordon, « A New Eurasian Far Right Rising: Reflections on Ukraine, Georgia, and Armenia », sur freedomhouse.org, Freedom House, janvier 2020.
  55. (en) « Why is support for far-right party National Corps growing in Ukraine? », sur euronews, 3 mars 2019 (consulté le 20 août 2021).
  56. (en) Wolfram Nordsieck, « Ukraine », sur parties-and-elections.eu (consulté le 7 septembre 2015).
  57. (en) en, The Extreme Right in Europe, Gœttingue, Vandenhoeck & Ruprecht, 2012, 472 p. (ISBN 978-3-525-36922-7, lire en ligne), « The Populist Radical Right in European Elections 1979-2009 », p. 20.
  58. « ІІ. Економічний націоналізм: заможна нація, соціальна справедливість та деолігархізація » (consulté le 30 juin 2021).
  59. Fascist and antisemitic:
    • Viacheslav Likhachev, « Right-Wing Extremism on the Rise in Ukraine », Russian Politics and Law, vol. 51, no 5,‎ september–october 2013, p. 59–74 (DOI 10.2753/RUP1061-1940510503, S2CID 144614340)
    • Rajeev Syal, « Guardian Weekly: Shadow of racism over Euro 2012 finals: Black football fans face uncertain welcome in Ukrainian host city », The Guardian Weekly,‎ 1er juin 2012 (lire en ligne, consulté le 28 février 2014)
    • « Head of Israel-Ukraine association surprised at agreement signed by Ukrainian opposition and Svoboda », Ukraine General Newswire-Interfax News Agency,‎ 23 octobre 2012 (lire en ligne, consulté le 28 février 2014)
    • Benjamin Weinthal, « Wiesenthal ranks top 10 anti-Semites, Israel-bashers. Muslim Brotherhood's rise in Egypt catapults two religious figures into No. 1 spot », Jerusalem Post,‎ 28 décembre 2012 (lire en ligne, consulté le 28 février 2014)
    • Jonathan Spyer, « Kiev Showdown », The Jerusalem Post,‎ 9 janvier 2014 (lire en ligne, consulté le 28 février 2014) :

      « The far-right, anti-Semitic Svoboda party of Oleh Tyahnybok is also in evidence in the square. The third organized element is the Batkivschnya (Fatherland) party, which is close to Timoshenko. »

  60. David Stern, « What Europe Means to Ukraine's Protesters », The Atlantic,‎ 13 décembre 2013 (lire en ligne, consulté le 27 mars 2014) :

    « ) »

  61. Stephen Grey, « In Ukraine, nationalists gain influence – and scrutiny », The Chicago Tribune,‎ 18 mars 2014 (lire en ligne, consulté le 27 mars 2014)
  62. Anton Shekhovtsov, « From electoral success to revolutionary failure: The Ukrainian Svoboda party », Eurozine,‎ 5 mars 2014 (lire en ligne, consulté le 27 mars 2014)
  63. « Ukraine : "Nous sommes là pour la révolution" », Metronews (consulté le 19 août 2014).

v · m

Partis politiques représentés à la Rada d'Ukraine

v · m

Sujet principaux
Événements majeurs
Suite
Élections
Lieux principaux
Intégration européenne
Contestataires
Organisations
Personnalités
Contre-manifestants
Organisations
Meneurs

v · m

Fait partie de la guerre russo-ukrainienne
Contexte
Événements
Lieux principaux
Pro-russe
Les organisations
Personnes principales (Crimée)
Personnes principales (Russie)
Pro-ukrainien
Les organisations
Personnes principales (Ukraine)
Personnes principales (Crimée)
Voir également