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Tarek Maaroufi — Wikipédia

  • ️Tue Nov 23 1965

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Tarek Maaroufi, de son nom complet Tarek ben Habib ben al-Toumi al-Maaroufi (arabe : طارق بن الحبيب بن التومي المعروفي) alias Abou Ismail el Jendoubi (arabe : أبو اسماعيل الجندوبي), né le 23 novembre 1965 à Ghardimaou[1], est un militant islamiste tunisien.

Natif du gouvernorat de Jendouba en Tunisie, il obtient en 1993 la nationalité belge[2].

En mars 1995, Tarek Maaroufi est arrêté par les autorités belges avec des membres du Groupe islamique armé et condamnés à trois ans de prison avec sursis[3].

En 2000, il fonde avec Abou Iyadh le Groupe combattant tunisien qui est listé le 10 octobre 2002 par le Conseil de sécurité des Nations unies comme lié au mouvement islamiste Al-Qaïda[4]. Maaroufi est lui-même inscrit par le Conseil de sécurité sur la liste des sanctions d'Al-Qaïda le 3 septembre 2002[1].

Tarek Maaroufi est arrêté le 18 décembre 2001 et poursuivi par la justice belge pour complicité dans l'assassinat d'Ahmed Chah Massoud, chef de l'Alliance du Nord afghane, pour avoir fourni des faux papiers à l'un des meurtriers[5]. Il est condamné à une peine de six ans de prison[6].

Le 26 janvier 2009, il est déchu de sa nationalité belge, devenant ainsi le premier Belge à perdre sa nationalité depuis la Seconde Guerre mondiale[7].

Le 24 mars 2012, à la suite de l'amnistie générale prononcée en Tunisie, il regagne son pays natal[5].

  1. ↑ a et b (en) « The List established and maintained by the 1267 Committee with respect to individuals, groups, undertakings and other entities associated with Al-Qaida »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur un.org.
  2. ↑ (nl) (vls) « Justitie wil terrorist nationaliteit afpakken », sur standaard.be, 12 novembre 2009 (consulté le 22 août 2022).
  3. ↑ « Individus associés à Al-Qaida »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur un.org.
  4. ↑ « Entités et autres groupes et entreprises associés à Al-Qaida »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur un.org.
  5. ↑ a et b Wafa Sdiri, « Retour en Tunisie de Tarek Maaroufi, leader salafiste jihadiste », sur tunisienumerique.com, 24 mars 2012 (consulté le 22 août 2022).
  6. ↑ « L'arrivée du djihadiste Tarek Maâroufi crée la polémique », sur tixup.com, 29 mars 2012 (consulté le 22 août 2022).
  7. ↑ Gilbert Dupont, « Sept Belges en moins », sur dhnet.be, 13 novembre 2009 (consulté le 22 août 2022).