Tikei — Wikipédia
- ️Mon May 18 1722
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Tikei | |
Photo satellite de la NASA | |
Géographie | |
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Pays | ![]() |
Archipel | Tuamotu |
Localisation | Océan Pacifique |
Coordonnées | 14° 57′ 02″ S, 144° 32′ 47″ O |
Superficie | 4 km2 |
Nombre d'îles | 1 |
Point culminant | non nommé (3 m) |
Géologie | île corallienne |
Administration | |
Collectivité d'outre-mer | Polynésie française |
District | Tuamotu |
Commune | commune de Takaroa |
Démographie | |
Population | Aucun habitant (2017[1]) |
Autres informations | |
Découverte | 1722 |
Fuseau horaire | UTC-10 |
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu Géolocalisation sur la carte : Polynésie française | |
Atolls en France | |
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Tikei également appelé Manu ou Tikai ou Tiku[2], est une île située dans le sous-groupe des Îles du Roi Georges dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française.
Tikei est située à 68 km au sud-est de Takaroa et 77 km de Takapoto, les atolls les plus proches, ainsi qu'à 582 km au nord-est de Tahiti. C'est une île corallienne de forme ovale – un atoll comblé – de 3,9 km de longueur et 1,6 km de largeur maximales, d'une surface de 4 km2 sans aucun lagon intérieur[3] avec un point culminant à trois mètres[4],[5].
Durant de nombreuses années une population vivait sur l'île dans le village de Tereporepo. L'île n'est désormais habitée que de manière temporaire. Tikei est rattaché administrativement à la commune de Takaroa.
La première notification de cette île par un Européen a été faite par le marin hollandais Jakob Roggeveen le 18 mai 1722[6] qui la nomme Belrekieglijk Eiland puis le lendemain son second officier allemand Carl Friedrich Behrens lui donne le nom d'île Carlshoff[5]. Le 20 avril 1816, le russe Otto von Kotzebue l'aborde et la nomme d'Île Romanzov en hommage au mécène de son expédition[2],[5]. Celui-ci reviendra sur l'atoll le 8 mars 1824[5].
Au XIXe siècle, Tikei devient un territoire français, peuplé d'environ trente habitants, où se développe la production d'huile de coco (avec environ dix tonneaux par an vers 1860)[7].
L'atoll, très boisé, est exploité pour ses cocotiers et le coprah de manière saisonnière.
Tikei est une île de nidification pour de nombreuses espèces d'oiseaux[4].
- ↑ Recensement de 2017 – Répartition de la population de la Polynésie française par îles, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
- ↑ a et b (en) J.L. Young, « Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known », The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
- ↑ Sur les photos satellites peuvent être aperçus quelques madrigaux centraux, signes d'un lagon en cours de formation à la suite de l'enfoncement du plancher de l'île et de la formation de l'atoll.
- ↑ a et b (en) Arthur L. Dahl, « Review of the protected areas system in Oceania », IUCN Commission on National Parks and Protected Areas, United Nations Environment Programme, éd. IUCN, 1986, (ISBN 9782880325091), p. 203.
- ↑ a b c et d Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, éditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 272-282.
- ↑ Tahiti et ses archipels par Pierre-Yves Toullelan, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61.
- ↑ Étienne Avalle, Notices sur les colonies françaises, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 637.