Violences et dégradations urbaines du nouvel an en France — Wikipédia

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Violences et dégradations urbaines du nouvel an en France
Type	Violences Dégradations urbaines
Pays	France
Date	31 décembre et 1er janvier
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Les violences et dégradations urbaines du nouvel an sont un phénomène de violence urbaine ayant lieu du 31 décembre au 1^er janvier, nuit de la Saint-Sylvestre, depuis les années 1990 en France^[1].

Pour le Figaro, le phénomène était inexistant jusqu’à la fin des années 1980^[2].

Le fait est signalé par Jacques Chirac, alors président de la République, en septembre 1999, à un congrès des sapeurs-pompiers, et fait depuis l'objet d'un suivi médiatique, avec un pic des dégradations constaté en 2005^[3]. Le sociologue Michel Wieviorka parle en 2018 d'un phénomène persistant depuis une trentaine d'années, remontant aux années 1980-90^[4].

Contrairement à certaines émeutes qui surviennent en réaction à des faits divers, ces émeutes ne peuvent être rattachées à un motif clair^[5].

Ce phénomène lié à la nuit de la saint-Sylvestre est marqué par :

• un nombre important de voitures brûlées durant la nuit,
• des affrontements avec les forces de l'ordre ou des représentants de l’État (pompiers),
• des vols^[6],
• une inaction intentionnelle des forces de police et de gendarmerie, qui ont ordre de ne pas faire de blessés.

Le 1^er janvier 1997, douze véhicules sont brûlés à Strasbourg^[7]. Cette ville connaît d'ailleurs au cours des années 1990 un nombre considérable de voitures brûlées au point qu'on évoque le « rituel des voitures incendiées »^[8].

Par la suite, sur la France entière, 1 193 véhicules sont brûlés le 1^er janvier 2013, 1 067 le 1^er janvier 2014, 940 le 1^er janvier 2015, 804 le 1^er janvier 2016, 945 le 1^er janvier 2017^[9].

Le 1^er janvier 2018, 1 031 véhicules sont incendiés^[10].

Les chiffres sont ceux du ministère de l’intérieur, sauf pour 2019 et 2020 à la suite de l'arrêt de communication des chiffres^[11].

2002	2003	2004	2005	2006	2007	2008	2009	2010	2011	2012	2013	2014	2015	2016	2017	2018	2019	2020	2021	2022	2023	2024	2025
388[12]	379[12]	324[13]	337[13]	425[13]	397[13]	878[14]	1147[14]	1137[15]	950[16]	1025[17]	1193	1067	940	804	945	1031	1290[18]	1457[18]	861[19]	874[20]	690[21]	745[22]	984[23]

En 2010, 2011 et 2012, le ministère de l'intérieur a fait le choix^{[réf. nécessaire][11]} de ne pas communiquer les bilans de ces violences urbaines^[24]. Le nombre des voitures incendiées a été publié à partir de 2013.

• Violences urbaines
• Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises
• Émeutes dans les banlieues françaises depuis les années 1970

• Le Point : Nouvel an, de nombreux véhicules brûlés pendant la nuit (1er janvier 2018)

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