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Humour - Wikiquote, le recueil de citations libres

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Sourire peut impliquer un sens d’humour et une émotion d'amusement, comme le démontre le personnage de Falstaff d'Eduard von Grützner.

L'humour est une notion très difficile à définir ; de plus, elle varie énormément d'une culture à l'autre. On pourrait le définir rapidement comme une forme d'esprit permettant de dégager certains aspects cocasses ou insolites de la réalité, destiné généralement à provoquer le rire.

Une absence totale d'humour rend la vie impossible.

  • Chambre d'hôtel (1940), Colette, éd. LGF - Le Livre de Poche, 2004  (ISBN 2-253-05394-5), p. 48

La qualité de l'humour dépend de la personne qui l'exerce ; or le vôtre est pareil à l'égratignure d'un clou rouillé.

  • Le monde des merveilles (1975), Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1999, p. 278-279

Roi Charles avait déclaré : « Je ne veux de chapons que sur ma table. » Ce jeu de mots, de nous parfaitement compris, nous enchantait. Nous tirions une sorte d'âcre plaisir à nous traiter nous-mêmes de chapons. L'esprit castrat, c'était la quintessence de l'esprit napolitain : conscience de sa propre bouffonnerie, autodérision, orgueil de cette conscience, refus de se laisser duper. Nous aurions baisé les genoux de ce monarque à l'ironie si cruelle.

  • Porporino ou les mystères de Naples (1974), Dominique Fernandez, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1974  (ISBN 978-2-246-01243-6), partie II « Les pauvres de Jésus-Christ », Une cour blanche, un palmier, p. 131

Il avait aussi le plus grand respect de l'humour parce que c'était une des meilleures armes que l'homme eût jamais forgées pour lutter contre lui-même.

  • Les Racines du ciel (1956), Romain Gary, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1972  (ISBN 2070362426), p. 99

Rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour à ceux qui, à cet égard, sont plus manchots que les pingouins.

  • La Promesse de l'aube (1960), Romain Gary, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1973  (ISBN 2070363732), p. 72

Le seul diplôme que j'ai, c'est celui de l'humour ! Je fais passer de l'humour dans les histoires racontant la tristesse, la séparation, les difficultés de la vie, ce qui touche à la nature, parce que je suis moi-même pour la protection de la nature... Je traduis ce que je ressens et ce que mon pays me fait ressentir.

  • « Françoise Guimbert, la marraine du maloya », François Bensignor, Hommes & Migrations, Janvier-février 2004 (lire en ligne)

humour – muet et amer, que j'aime à humer sourdement.

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