Reykjavik — Wikivoyage, le guide de voyage et de tourisme collaboratif gratuit

La légende veut que le premier colon islandais soit un norvégien du nom d'Ingólfur Arnarson. Navigant au large de l'île, il aurait jeté ses Öndvegissúlur (piliers du trône) par-dessus bord et se serait établi là où ils échoueraient, à Reykjavik. Bien que cette histoire ne soit pas considérée par les historiens modernes comme une vérité historique, des fouilles archéologique ont montré que la ville était habitée aux environs de l'année 871 grâce à la découverte d'une ferme sur le site de l'actuel musée Reykjavík 871±2.

Reykjavik reste un ensemble de fermes pendant les siècles suivants, sous la domination danoise. À partir du XVIII^e siècle, des nouvelles règles danoises appliquées à l'Islande favorisent le développement de l'industrie. En 1752, le roi du Danemark offre le domaine de Reykjavik à une corporation d'entrepreneurs, ou Innréttingar, dirigée par le trésorier royal, Skúli Magnússon. Il y crée des ateliers de tissage, de tannerie et de teinture de laine, fondant ainsi la ville moderne.

La Seconde guerre mondiale marque l'essor de la ville : bien qu'elle ne soit pas affectée par les horreurs des combats, l'occupation de l'île par les troupes britanniques puis américaines, stationnées à Keflavík, crée de nombreux emplois.

Reykjavik bénéficie d'un climat subpolaire océanique similaire à celui de la pointe sud du Groenland dans l'hémisphère nord ou à celui des îles Kerguelen et de la Terre de Feu dans l'hémisphère sud. Grâce aux eaux chaudes de la dérive nord atlantique, un courant chaud qui prolonge le Gulf Stream, Reykjavik a une température moyenne annuelle de 4,4 °C. On y trouve des hivers doux malgré la latitude et des étés frais mais brefs. En début d'été, les nuits n'existent pas, tandis que l'hiver plonge la ville dans une quasi-obscurité pendant quelques semaines.

L'aéroport international de Keflavík ((is) Keflavíkurflugvöllur) est le principal aéroport islandais. Il est situé sur la commune de Keflavík, à 50 kilomètres au sud-ouest du centre-ville de la capitale, accessible par la route 41. Il sert de plate-forme de correspondance à la compagnie Icelandair ainsi qu'à la compagnie à bas prix WOW air, qui proposent des vols réguliers vers de nombreuses villes européennes et américaines. D'autres compagnies desservent l'aéroport de Keflavík. Dans la salle d'arrivée, les touristes disposent d'un bureau de change, d'un office de tourisme et des guichets des principales agences de location de voitures. Pour se rendre à Reykjavik depuis l'aéroport, un service de navette Flybus est mis en place à chaque arrivée d'avion. Il s'arrête au terminal des bus BSÍ de Reykjavik après un trajet de 45 minutes. Le prix du ticket aller est de 1 950 ISK jusqu'au terminal ou de 2 500 ISK si vous souhaitez vous faire déposer à votre hôtel.

Au sud de la ville, l'aéroport de Reykjavik est utilisé principalement pour les vols domestiques et pour les vols vers les Îles Féroé et le Groenland. Il est desservi par les compagnies Flugfélag Íslands et Eagle Air qui proposent des liaisons quotidiennes vers les autres aéroports du pays, Akureyri, Egilsstaðir et Ísafjörður. Il faut parcourir 1 km à pied depuis l'aéroport pour rejoindre le centre-ville, ou emprunter le bus n^o 15.

Si l'on veut voyager en Islande avec sa propre voiture, il faut prendre les ferrys de la compagnie Smyril Line au Danemark, qui arrivent une fois par semaine dans les fjords de l'est, à Seyðisfjörður, situé à 677 km de Reykjavik.

La Hringvegur (route 1), la principale route islandaise, qui fait le tour de l'île, relie parfaitement Reykjavik aux principales villes du nord et du sud du pays. La Reykjanesbraut (route 40) entre au sud-ouest de Reykjavik depuis la péninsule de Reykjanes et l'aéroport international de Keflavík. D'autres chemins plus locaux desservent de manière efficace la capitale.

Le centre-ville de Reykjavik étant très compact, il est facile de s'y déplacer à pied. La plupart des points d'intérêts et des commerces ne sont qu'à quelques minutes de marche des principaux hôtels. Les automobilistes islandais sont plutôt courtois et cèdent aisément le passage aux piétons.

Reyjavik est desservi par un réseau urbain d'une trentaine de lignes offrant de multiples possibilités de correspondances un peu partout, les lignes principales fonctionnent de 6 h 30 - 0 h 30 et offrent pour la plupart de bonnes fréquences de passages.

Aucune ligne de métro ni de tramway n'existe actuellement.

Il existe divers tarifs sous forme de billets magnétiques valables pour un ou trois jours:

• Straeto  – Le site du réseau fournit en islandais et en anglais une foule de renseignements à propos des itinéraires et de la tarification, en islandais et en anglais. Possibilité de télécharger des horaires ainsi que le plan du réseau et des différentes lignes. (dernière mise à jour juill. 2017)

La circulation dans la capitale est comparable à celle d'autres villes européennes avec son lot d'encombrements aux heures de pointe, une courte rocade et une pénétrante desservent les quartiers excentrés. Des stations-service avec boutique d'appoint sont implantées un peu partout en ville avec la présence de personnel jusqu'aux environs de 23 h. Passé cette heure, il est possible de se ravitailler en mode automatique et de payer soit par carte bancaire, soit par des billets de banque à insérer dans une fente.

• 1 Lac Tjörnin  – En plein centre-ville, le lac Tjörnin fait la joie des promeneurs, joggeurs ou cyclistes. Quelques panneaux installés sur la rive nord du lac décrivent la quarantaine d'espèces d'oiseaux que l'on peut y observer, des sternes arctiques aux cygnes en passant par les canards. Bâti sur pilotis, l'hôtel de ville (Ráðhús) domine le Tjörnin. Ce bâtiment mérite qu'on s'y attarde pour observer l'immense carte en 3D de l'Islande qu'il abrite dans son sous-sol. (dernière mise à jour fév. 2018)

• 2 Austurvöllur – La place Austurvöllur est le lieu de promenade favori des habitants de la capitale qui viennent pour y pique-niquer, lire ou s'installer à la terrasse des cafés. Des concerts en plein air et des manifestations politiques y sont parfois organisés. La statue de Jón Sigurðsson, l'homme qui a conduit la campagne pour l'indépendance du pays, trône au milieu de la place tandis qu'autour on peut admirer la cathédrale de Reykjavik (Dómkirkja) et la Maison du Parlement (AlÞingi). (dernière mise à jour fév. 2018)

• 4 Vieux port – Ancien port commercial, le quartier du « Vieux port » vit désormais au rythme des activités touristiques : excursions en bateau pour observer les baleines ou les macareux, circuits pédestres, cafés et boutiques de souvenirs. (dernière mise à jour fév. 2018)

• 5 Hallgrímskirkja Skólavörðustígur, 101 Reykjavik,  +354 510 1000  Tous les jours de 9 h - 21 h en juillet-août, jusqu'à 17 h de septembre à juin.  Entrée libre, 600 ISK pour l'accès au clocher. – Symbole de la ville, l'église en béton construite entre 1940 et 1974 est l'édifice le plus célèbre de la ville. Le nom de l'église vient du poète et pasteur Hallgrímur Pétursson, auteur des « Cantiques de la Passion ». La vue imprenable sur la ville, son port et les montagnes de la péninsule de Snæfellsnes mérite amplement les 600 ISK qu'il faut débourser pour rejoindre le sommet du clocher, par un ascenseur. Devant l'église, la statue du Viking Leif Ericson, premier Européen à avoir foulé le sol américain, domine la place. (dernière mise à jour fév. 2018)

• 12 Musée National (Þjóðminjasafn Íslands) Suðurgata 41 (Bus no. 1, 3, 6, 12),  +354 530 2200  tous les jours de 10 h - 17 h de mai à mi-septembre, tous les jours sauf le lundi de 11 h - 17 h le reste de l'année. Visites guidées en anglais les mercredis, samedis et dimanches à 11 h..  1 200 ISK pour les adultes, gratuit pour les enfants.. – L'histoire et la culture du pays depuis la colonisation y sont relatées à travers des expositions présentées sur deux étages : les premiers établissements sur l'île, les débuts du christianisme, la domination norvégienne puis danoise, l'émigration massive des Islandais en Amérique du Nord, la dépendance de l'économie au secteur de la pêche et l'indépendance en 1944. Dans la dernière salle du musée, un tapis de livraison de bagages d'aéroport présente un étonnant panorama du XX^e siècle avec des collections d'objets de la vie quotidienne, montrant ainsi les changements dans la société intervenus au cours de ce siècle. Des guides de visite très détaillés sont proposés en plusieurs langues à l'entrée du musée. (dernière mise à jour mars 2018)

21 Ásmundarsafn Sigtún (Bus 14, 15, 17, 19 et S2),  +354 553 2155  Tous les jours de 10 h - 17 h entre mai et septembre, de 13 h - 17 h le reste de l'année. – Musée dédié au sculpteur Ásmundur Sveinsson, qui a d'ailleurs dessiné l'édifice. Les œuvres monumentales de l'artiste sont exposées dans le jardin. (dernière mise à jour fév. 2018) 22 Hafnarhús Tryggvagata 17,  +354 590 1200  Tous les jours de 10 h - 17 h et jusqu'à 20 h le jeudi. – Le Hafnarhús regroupe les œuvres de Guðmundur Guðmundsson, dit Erró, l'un des peintres contemporains islandais les plus renommés. (dernière mise à jour fév. 2018) 23 Kjarvalsstaðir Flókagata,  +354 517 1290  Tous les jours de 10 h - 17 h. – Le Kjarvalsstaðir fait la part belle aux tableaux de Jóhannes Kjarval, un ancien pêcheur ayant étudié à l'Académie des beaux-arts de Copenhague. (dernière mise à jour fév. 2018)

Les piscines géothermales en plein air occupent une place importante dans la culture islandaise et la capitale ne déroge pas à cette règle : Reykjavik possède plusieurs de ces établissements. Elles sont un lieu de rencontres et d'échanges avec les habitants du pays.

Plusieurs cinémas de Reykjavik offre des Volcano Shows où l'on peut admirer les plus célèbres éruptions volcaniques du pays sur grand écran.

Le centre-ville de Reykjavik regorge de fast-foods proposant burgers, sandwichs et pizzas.