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Siméon, Joseph-Jérôme (1749-1842 ; comte)

  • ️Tue Sep 30 1749

Identifiant

FRAN_NP_051962

Date :

30/09/1749-19/01/1842

Activité :

  • ministre (21/02/1820-20/12/1821)

    ministre de l'Intérieur (gouvernement Richelieu)

  • avocat au parlement (Ancien Régime)
  • conseiller d'Etat (Ancien Régime)

Histoire :

Fils de Joseph Sextius Siméon (1717-1788), avocat au Parlement, professeur à la Faculté de droit d'Aix, secrétaire du Roi, syndic de la noblesse de Provence, et de Madeleine Brossier, Joseph-Jérôme Siméon (1749-1842) est avocat puis titulaire d’une chaire de droit à l’université d’Aix. Il est d’abord spectateur de la Révolution dans le Midi, puis il prend une part active à l’insurrection contre la Convention. Mis hors-la-loi en 1793, il passe en Italie, d’où il revient après la chute de Robespierre pour être député des Bouches-du-Rhône au Conseil des Cinq-Cents, dont il devint ensuite secrétaire, puis président.

Il s’oppose personnellement aux soldats d’Augereau venus sur ordre du Directoire empêcher une réunion du Conseil, et il s’exile volontairement à l’île d’Oléron.

Après le 18 Brumaire An VIII (9 novembre 1799), rappelé aux affaires par le Premier Consul, il siége au Tribunat et travaille à l’élaboration du Code civil avec son beau-frère Portalis, futur ministre des Cultes de l’Empire, et à celle du Concordat. Il devient conseiller d’État en 1804. L'Empereur le nomme en 1807 ministre de la Justice et de l’Intérieur du gouvernement du roi Jérôme en Westphalie. Il occupa cette fonction jusqu'à la dissolution du royaume en 1813, en étant également membre du Conseil de régence et président du Conseil d’État de Westphalie. Appelé à la préfecture du Nord en 1814 par Louis XVIII, il représente les Bouches-du-Rhône à la Chambre des représentants pendant les Cent-Jours, puis à la « chambre introuvable » de la Seconde Restauration.

Nommé à nouveau conseiller d’État, il reçoit la charge d’inspecteur général des écoles de droit (1819), devint sous-secrétaire d’État à la Justice (1820). Ministre de l’Intérieur dans le second gouvernement Richelieu (1820-1821), il devient pair de France (1821) et nommé ministre d’État. Rallié à Louis-Philippe en 1830, il retrouve la Chambre des pairs et est nommé membre de la section de législation de l’Académie des sciences morales et politiques. Appelé à la présidence de la Cour des comptes en 1837, il s’éteint à l’âge de 93 ans.

Joseph-Jérôme Siméon a été titré chevalier d'Empire en 1808, puis comte en 1818, confirmé en 1821 et pair à titre héréditaire également en 1821.

Il a épousé en 1778 à Aix Françoise Garcin († 3 février 1815). Ensemble, ils ont eu deux enfants : Joseph-Balthazard (1781-1846) et Éléonore Madeleine Sexte (1784-1847), mariée en 1800 avec, Jean Aulay de Launay, général d'Empire.

Sources :

  • Archives nationales : fonds de la famille Siméon (558AP)
  • Notice d'autorité BnF n° : FRBNF12528941.
  • Notice wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_J%C3%A9r%C3%B4me_Sim%C3%A9on

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0000 0000 8140 9262

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