Garnissage pour appareils destinés à provoquer un contact intime entre des gaz et (les liquides, procédé polir sa fabrication et installation pour la mise en #uvre (le celui-ci. La présente invention se rapporte à un garnissage pour appareils destinés à provo quer un contact intime entre des gaz et des liquides, à un procédé pour sa fabrication et à une installation pour la mise en oeuvre de celui-ci.
Les appareils nombreux employés dans l'industrie pour provoquer le contact intime des gaz et des liquides, circulant en général en sens inverse, appareils dont la tour de Glover peut être regardée comme le proto type, sont garnis sur une certaine hauteur par un empilage régulier de corps laissant de tous côtés passage aux gaz et liquides et assurant leur contact intime, en supprimant les localisations des courants. On a employé; à cet effet, des colonnes de coke et, plus ré cemment, de petits manchons en poterie.
Ces manchons, auxquels les perfectionnements les plus récents attribuaient un diamètre égal à leur hauteur, étaient régulièrement empilés par assises, les axes des manchons d'une assise n'étant pas dans le prolonge ment des axes des manchons des deux assi- ses voisines. On a proposé aussi de jeter en vrac dans les tours de mélange ces petits manchons, dont la hauteur restait toujours égale au diamètre.
Le garnissage selon l'invention est carac térisé en ce qu'il est constitué par des ba gues jetées en vrac dans l'espace à garnir. On entend ici par ,,bague' un petit corps annulaire dont la hauteur est faible par rap port à son diamètre moyen, ceci par oppo sition aux "manchons" susmentionnés dont la hauteur et ledit diamètre sont du même ordre de grandeur. De préférence, ces bagues seront en matière céramique et, de préférence aussi, leur plus grande dimension diamétrale ne dépassera pas deux centimètres et leur hauteur, trois millimètres.
Les fig. 1 à 9- du dessin ci-annexé repré sentent, à titre d'exemple, des formes d'exé cutions de bagues pouvant être utilisées pour constituer le garnissage selon l'invention. Les fig. 10, 11, 12 et 16 montrent, à titre d'exemple également, une installation pour la fabrication de ces bagues; les fig. 13, 14 et 15 se rapportent à une variante de cette installation.
Les bagues représentées aux fig. 1 à 9 sont percées d'un trou central de grande di mension (mais ce trou pourrait être plus petit) ; elles auront, de préférence, un centi mètre à titi centimètre et demi suivant leur plus grand diamètre et une épaisseur d'un à deux millimètres environ. La fig. 1 représente un tore régulier<B>;</B> dans la fig. 2- le tore est à profil ondulé; il présente des redans dis tribués sur toute sa périphérie. La fig. 3 montre titi tore garni d'aspérités extérieures et intérieures.
Les fig. 4 et 5 montrent l'une tin tore elliptique régulier, l'autre un tore elliptique étranglé latéralement. La fig. 6 montre quelques sections transversales que peuvent présenter les bagues. Les fig. 7, 8 et 9 montrent, en section verticale axiale, les bagues qui seront employées, de préfé rence, pour des raisons -de facilité de fabri cation.
Les bagues, lorsqu'elles sont en matière céramique, pourront être fabriquées par exem ple au moyen de l'installation des fig. 10, 11, 12 et 16.
Les fig. 10, 11 et 12 se rapportent à une machine pour la fabrication des bagues par moulage de la matière céramique à l'état pâteux ; la fig. 16 montre un four pour la cuisson des bagues.
La machine comprend un tablier, mobile, en tôle prince, 1, porté par deux tambours 2. 'Un grand nombre d'alvéoles 3 sont ménagés sur ce tablier en tôle sans fin. (Voir la fig. 11 qui montre, en plan, une portion de ce tablier, et la fig. 12 qui représente, à grande échelle, deux alvéoles 4 et 5, en plan et en section verticale axiale.) Une trémie 6, ayant la lar geur du tablier en tôle 1, presse sur la tôle à l'aplomb du tambour de gauche 2, la pâte d'argile, ou autre matière employée, pour former les bagues. Les alvéoles 3 se trouvent ainsi remplis, une râclette 7 enlevant l'excès de pâte de telle façon que la partie plane du tablier en soit débarras sée.
Le tablier chemine, ainsi chargé, dans une chambre 8 traversée par un courant d'air chaud et formant séchoir pour les corps moulés; la vitesse linéaire du tablier est ré glée de telle façon qu'en arrivant en 9, les bagues soient séchées ; elles subissent en sé chant tin retrait et, par suite de la forme en V des alvéoles, elles se détachent d'elles- mêmes pour tomber sur une courroie trans porteuse 10, qui les évacue du séchoir pour les envoyer art four de cuisson dont il sera parlé plus loin.
Les bagues qui ne seraient pas tombées dans la région 9, sur la courroie transpor teuse, reviennent en bas vers le tambour en- traîrieur ; elles se détachent dans cette course du retour. Une brosse fixe ou tournante peut, en outre, être prévue ait bas du tambour entraîneur 2 pour rejeter les fragments de matière adhérente, de telle façon que le ta blier se présente net sous l'action de la trémie 6.
L'opération suivante, qui a pour but la cuisson des bagues moulées et séchées, est également continue; elle s'effectue dans le foin, indiqué schématiquement par la fig. 16.
Ce four, constitué par une chambre ver ticale étroite 11 en maçonnerie, porte les tuyères d'arrivée de gaz 12. En haut sont prévues une trémie de chargement 13 et une cheminée 14 pour le tirage; en bas, le four est ouvert sur. toute sa section et livre.pas- sage à l'air qui assurera d'abord le refroidis sement des matières cuites, puis, une fois mélangé au gaz, la combustion de ceux-ci.
Les bagues séchées, chargées en vrac dans le haut, s'écoulent dans le bas, prenant leur talus naturel. Pour la régularité de la cuisson, on fait cet écoulement symétrique ment, de deux côtés, en partageant la sole par une cloison 18. Les bagues ne s'écoulent pas naturellement; 'avec un outil, l'ouvrier retire., constamment ou à intervalle régulier, une certaine quantité de matière, provoquant ainsi la descente de la masse dans le four. Cette extraction petit être réalisée mécani quement par le jeu des appareils couramment usités dans les fours de gazogène et autres.
Les fig. 13, 14 et 15 montrent une ma chine où les bagues sont faites à l'emporte- pièce. Cette machine comprend également un tablier; de préférence en feutre, 11 (fig. 13), porté par deux tambours 21 et 2=. Ce tablier chemine dans une chambre 81, traversée par titi courant d'air chaud, comme dans le cas précédent. Dans cette chambre se trouve éga lement une courroie transporteuse 101 pour recevoir le produit séché; qui se détache au moment du passage sur le tambour et le transporte au four.
Immédiatement avant l'entrée dans la chambre, un tambour 15 est disposé sous la courroie et au-dessus se trouve un tambour 16 pourvu d'une série d'emporte-pièces.
Les tambours 15 et 16 sont représentés vus de face en fig. 14. I'ig. 15 montre, à grande échelle, un emporte-pièces et les deux bagues<I>a</I> et b, qu'il détache.
lia matière céramique en pâte est débitée sui, le tablier sans fin par une trémie 61 qui pi-esse la matière entre le tambour 21 et un tambour presseur 17.
Lining for devices intended to cause intimate contact between gases and (liquids, process for polishing its manufacture and installation for the implementation (the latter. The present invention relates to a lining for devices intended to cause a intimate contact between gases and liquids, to a process for its manufacture and to an installation for its implementation.
The numerous devices used in industry to cause intimate contact between gases and liquids, generally circulating in the opposite direction, devices of which the Glover tower can be regarded as the prototype type, are furnished to a certain height by regular piling. of bodies allowing passage on all sides to gases and liquids and ensuring their intimate contact, by suppressing the localizations of currents. We used; for this purpose, columns of coke and, more recently, small pottery sleeves.
These sleeves, to which the most recent improvements attributed a diameter equal to their height, were regularly stacked in layers, the axes of the sleeves of one seat not being in the extension of the axes of the sleeves of the two neighboring seats. It has also been proposed to throw in bulk in the mixing towers these small sleeves, the height of which always remained equal to the diameter.
The lining according to the invention is characterized in that it consists of tubs thrown in bulk into the space to be filled. By ,, ring 'is meant here a small annular body, the height of which is low compared to its average diameter, in contrast to the aforementioned "sleeves" whose height and said diameter are of the same order of magnitude. Preferably, these rings will be made of ceramic material and, preferably also, their largest diametral dimension will not exceed two centimeters and their height, three millimeters.
Figs. 1 to 9- of the accompanying drawing represent, by way of example, embodiments of rings which can be used to constitute the lining according to the invention. Figs. 10, 11, 12 and 16 show, also by way of example, an installation for the manufacture of these rings; figs. 13, 14 and 15 relate to a variant of this installation.
The rings shown in fig. 1 to 9 are pierced with a large central hole (but this hole could be smaller); they will preferably have a centimeter to one and a half centimeters depending on their largest diameter and a thickness of about one to two millimeters. Fig. 1 represents a regular torus <B>; </B> in fig. 2- the torus has a wavy profile; it has steps distributed over its entire periphery. Fig. 3 titi torus watch adorned with exterior and interior asperities.
Figs. 4 and 5 show one a regular elliptical torus, the other an elliptical torus constricted laterally. Fig. 6 shows some cross sections that the rings can have. Figs. 7, 8 and 9 show, in axial vertical section, the rings which will be used, preferably, for reasons of ease of manufacture.
The rings, when they are made of ceramic material, can be manufactured for example by means of the installation of FIGS. 10, 11, 12 and 16.
Figs. 10, 11 and 12 relate to a machine for the manufacture of rings by molding the ceramic material in the pasty state; fig. 16 shows an oven for baking rings.
The machine comprises a movable apron made of sheet metal, 1, carried by two drums 2. A large number of cells 3 are provided on this endless sheet apron. (See fig. 11 which shows, in plan, a portion of this apron, and fig. 12 which represents, on a large scale, two cells 4 and 5, in plan and in axial vertical section.) A hopper 6, having the width of the sheet metal apron 1, press on the sheet metal in line with the left drum 2, the clay paste, or other material used, to form the rings. The cells 3 are thus filled, a squeegee 7 removing the excess dough so that the flat part of the apron is free of it.
The apron travels, thus loaded, in a chamber 8 traversed by a current of hot air and forming a dryer for the molded bodies; the linear speed of the apron is adjusted so that when arriving at 9, the rings are dried; they undergo in drying a shrinkage and, owing to the V-shape of the cells, they detach themselves to fall on a conveyor belt 10, which evacuates them from the dryer to send them to the baking oven of which it will be discussed later.
The rings which would not have fallen in region 9, on the conveyor belt, return downwards towards the driving drum; they stand out in this race back. A fixed or rotating brush can, moreover, be provided at the bottom of the driving drum 2 to reject the fragments of adherent material, so that the table appears clean under the action of the hopper 6.
The following operation, which aims to bake the molded and dried rings, is also continuous; it is carried out in the hay, shown schematically in fig. 16.
This furnace, consisting of a narrow vertical chamber 11 made of masonry, carries the gas inlet nozzles 12. At the top are provided a loading hopper 13 and a chimney 14 for the draft; at the bottom, the oven is open on. its entire section and provides passage to the air which will first ensure the cooling of the cooked materials, then, once mixed with the gas, the combustion thereof.
The dried rings, loaded in bulk at the top, flow downwards, taking their natural slope. For the regularity of cooking, this flow is made symmetrically, on two sides, dividing the sole by a partition 18. The rings do not flow naturally; 'with a tool, the worker removes, constantly or at regular intervals, a certain quantity of material, thus causing the mass to descend into the furnace. This extraction can be carried out mechanically by the set of devices commonly used in gasifier furnaces and others.
Figs. 13, 14 and 15 show a machine where the rings are die-cut. This machine also includes an apron; preferably felt, 11 (fig. 13), carried by two drums 21 and 2 =. This apron travels through a chamber 81, through which a titi current of hot air passes, as in the previous case. In this chamber there is also a conveyor belt 101 for receiving the dried product; which detaches when passing over the drum and transports it to the oven.
Immediately before entering the chamber, a drum 15 is arranged under the belt and above it is a drum 16 provided with a series of punches.
The drums 15 and 16 are shown seen from the front in FIG. 14. I'ig. 15 shows, on a large scale, a cookie cutter and the two rings <I> a </I> and b, which he detaches.
The ceramic paste material is fed into the endless apron via a hopper 61 which places the material between the drum 21 and a pressure drum 17.