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CARMEN de BIZET (1874 – 1875)

  • ️Sun Oct 03 2021

Carmen (1874) est certainement un des opéras les plus connus et les plus joués (et les plus adaptés). Techniquement, il s’agit d’un opéra-comique, c’est-à-dire un opéra qui alterne  des passages parlés et des passages chantés.

L’œuvre provient d’une commande de l’Opéra-Comique (le théâtre) à Georges BIZET. Le livret est dû aux fameux duettistes MEILHAC et HALÉVY et est tiré d’une nouvelle de Prosper MÉRIMÉE. Elle est créée en 1875, mais connaît des débuts difficiles en raison de son sujet jugé scabreux, et Bizet, qui meurt trois mois après la première représentation, ne connaîtra pas le succès triomphal que rencontrera son œuvre.

Acte I : À Séville, les soldats regardent passer les gens pour tuer le temps. Arrive la relève de la garde, accompagnée d’une troupe d’enfants (Choeur : « Avec la garde montante »).

Bizet Carmen La garde montanteCliquez sur les nenfants

La cloche de la fabrique de cigarettes sonne, tout le monde attend la sortie des cigarières, et surtout de l’une d’elles, Carmen. Celle-ci chante une chanson sur l’amour (Habanera).

Bizet Carmen habaneraCliquez sur Carmen

Carmen lance une fleur à don José, un brigadier, avant de rentrer à la fabrique. Une jeune femme, Micaëla, vient voir don José. Elle lui apporte une lettre de sa mère, accompagnée d’un baiser. Des cris se font entendre, une bagarre a éclaté dans la manufacture, et Carmen est accusée d’avoir agressée une de ses petites camarades. Les soldats interviennent et le capitaine ordonne à don José d’arrêter Carmen. Carmen use de son charme pour que don José la laisse fuir et lui donne rendez-vous dans une taverne près de Séville (Séguedille : « Près des remparts de Séville »). Don José laisse Carmen s’enfuir.

près des remparts de SévilleCliquez sur l’image

Acte II : Dans la taverne, Carmen est occupée avec ses amies Mercedes et Frasquita (Air : « Les tringles et les sistres… ») Elle attend Don José qui doit sortir de prison après y avoir passé deux mois pour l’avoir laissé s’enfuir. Arrive Escamillo, célèbre torero des arènes de Grenade. Il tombe immédiatement amoureux de Carmen (Air : « Toréador, en garde »).

Bizet Carmen ToréadorCliquez sur Escamillo

Les contrebandiers arrivent et demandent à Carmen de partir avec eux dans la montagne. Carmen refuse, avouant qu’elle est amoureuse. Don José arrive enfin, mais entendant l’appel du soir qui sonne à la caserne, il déclare qu’il est temps pour lui de rentrer. Carmen se moque de son prétendu amour, et don José proteste de sa fidélité.

Bizet Carmen la fleur que tu m'avais jetéeCliquez sur Don José

Les soldats viennent faire fermer l’auberge car c’est l’heure, mais trouvant don José hors de ses quartiers, ils veulent l’arrêter. Don José se bat contre son officier avant de prendre la fuite avec Carmen, devenant ainsi déserteur.

Acte III : Au campement des contrebandiers, Carmen, Mercedes et Frasquita se tirent les cartes (Trio: « Mêlons, coupons »). Quand arrive le tour de Carmen, elle n’a qu’un seul destin: la mort! (Air : « Carreau, pique, la mort »).

Bizet Carmen Carreau, pique la mortCliquez sur les Bohémiennes

Don José fait  le guet. Micaëla arrive, porteuse d’un message de la mère de Don José (Je dis que rien ne m’épouvante). Elle se cache quand Escamillo arrive pour inviter Carmen à sa prochaine corrida. Don José le défie en duel et ils commencent à se battre quand les contrebandiers reviennent et les séparent. Micaëla sort de sa cachette et dit à Don José que sa mère l’attend au village. Carmen conseille à don José de partir, mais celui-ci refuse. Micaëla ajoute alors que sa mère est mourante. Don José accepte de partir mais prévient Carmen qu’ils se reverront.

Acte IV : Devant les arènes, la foule attend la corrida (Chœur: « A dos cuartos »). Carmen apparaît au bras d’Escamillo (« Si tu m’aimes, Carmen »), mais Frasquita et Mercedes viennent la prévenir de la présence de don José caché dans la foule. Comme Carmen s’apprête à suivre Escamillo dans l’arène, don José lui barre le passage et la supplie de rester avec lui (Air : « Carmen, il est temps encore »). Carmen refuse, et lui jette une bague qu’il lui avait donnée. Après une dernière supplication (Air : « Mais moi, Carmen, je t’aime encore »), il sort son couteau et la tue. On entend dans l’arène la foule acclamer Escamillo.

Bizet Carmen Mais moi je t'aime encore

Carmen meurt à la fin, mais elle a laissé une nombreuse postérité. Surtout, ne manquez pas la suite dans Carmen, le retour… prochainement sur ce blog.

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