Jean-Louis Costes

Interview du Jean-Louis Costes par Ardisson, dans l'émission Tout le monde en parle !

Vous avez souvent l'impression de rater votre vie.
Mais quels que soient vos efforts et talents, vous n'aviez aucune chance de réussir. Dédales bureaucratiques, taxes, délinquances...tous ces obstacles vous ruinent et vous épuisent jusqu'à la mort par suicide ou maladie.
Vous vous débattez vainement dans la toile d'araignée de Maîtres du Monde qui ricanent de votre naiveté et de vos malheurs.
Cette série d'attentats est leur plus gros sabotage. Tous les moyens policiers et militaires existent pour anéantir instantanément des fanatiques idiots et mal organisés. Mais les Maîtres du Monde les tolèrent car ils sont un des outils de leur domination. Craignant que les français se révoltent, ils encouragent des ennemis intérieurs pour détourner notre agressivité, et nous faire accepter leur Etat mafieux comme protecteur.

Pauvre gosse déracinée...ça lui ferait du bien de voir la ferme où ses ancêtres vécurent solidaires.
Avant tes parents lamentables, il existait des gens bien.
Indomptables chouans. Libres et fiers. Ils ont envoyé chier tous les rois, tous les patrons. Jamais salariés, jamais fonctionnaires. A la merci des caprices de la nature et des brigands certes, mais maîtres chez eux. ils résistèrent mille ans dans cette vallée oubliée des routes et des marchands.

Folle ambiance sous le tapis de bombes. Dernier bunker en vie sous la ville en ruines...A quelques mètres de cette cruelle joie, des adolescents attaquent des tanks au fusil de chasse, des femmes en feu portent en courant des enfants en feu vers le canal en feu. Des montagnes de vieillards et de chiens crevés s'effondrent sous les bombes, des vierges par milliers sont violées par des millions de queues haineuse...Sur la terre l'Enfer de la chair triturée par le fer. Et sous la terre, dans le bunker d'Hitler, les paradis artificiels et les ritournelles tyroliennes… Mais qu'importe le sort des sous-hommes, Adolf, Eva, Joseph et Magda auto proclamés surhommes veulent boire leur vie jusqu'à la lie.

Vous avez tué l'amant de votre femme. Très bien.. Mais vous, vous êtes qui ? L'amant n° 37 ?
L'amant n° 37 a tué l'amant n° 38... Quelle légitimité aviez-vous à tuer un autre amant ? Seul le mari a l'exclusivité du vagin garantie par la loi. L'amant cocu, ma foi, n'a qu'à se faire une raison. Si une queue illégitime peut rentrer, pourquoi pas deux ? Pourquoi la queue du Sieur Sarkisian Garnick serait prioritaire sur celle du Sieur Danjean Denis ?
Il y a la loi et il y a le n'importe quoi. La loi, c'est : le mari de Madame tu l'amant de Madame pour défendre l'Honneur de Monsieur et de Madame. Acquitté OK. La loi, c'est pas : l'amant Sarkissian Garnick tue l'amant Danjean Denis pour un lubrique motif priorité de queue. Ca, c'est le n'importe quoi!

Cette fois, ce sera moi le héros de l'épopée des infos à la télé. Le feuilleton mondial avec dix milliards d'acteurs spectateurs ! Le plus grand film, le seul bon roman. Un milliard de fois plus fort que le Goncourt, ou toutes les merdes d'Hollywood. Tu refermes un bouquin apocalyptique et tu ricanes. Mais t'entends sur France-Info que la tour Montparnasse a sauté, et là tu ricanes plus : tu fonces à Leader Price faire des stocks de sucre et de pâtes... CNN est la plus grande œuvre d'art de tous les temps. Une fiction tellement puissante que des milliards de cons s'engueulent et se battent, à propos de trucs bidons qu'on leur a jeté à la télé. Cacahuètes mentales pour les cochons. Balance leur une fillette mitraillée à Gaza et un rabbin explosé à Tel-Aviv, et c'est parti ! Ils sortent les bombes et les hélicoptères ! Deux secondes avant, ils étaient en train de bouffer cool des chips devant la télé. Deux secondes après, y a toujours la télé et les chips, les oiseaux font toujours cuicui et le chat ronron, mais ils croient que le monde bascule et s'entretuent. Ah, ils doivent se marrer les artistes de la télé ! Ils mixent vite fait trois Arabes et de la musique de film d'horreur, et ca marche à tous les coups !

Un petit fils raconte son Grand - Père .... Garnick immigré Arménien va commencer ses exactions dans les troupes cosaques ..meurtres , viol ..
Puis la légion et rebelote , meurtres , viol...
Réformé comme invalide , il rencontre Grand - Mère et se fait entretenir ...Un départ en Guyane au bagne d'ou il s'évade au bout de 10 ans ... Grand - Mère le retrouve ..
Maintenant sa vie c'est télé , gros rouge et mamy malgré les coups l'aime toujours ....

Fonctionnaires, écolos, socialistes... Ordures humanistes, tueurs de libre félins, dégagez! Laissez les fous de la forêt vivre leurs guerres. On veut juste speeder à fond comme des loups, et crever comme des chiens. Dépenser tout notre amour et toute notre haine. Et à la fin, l'amour et la haine s'équilibrent dans la forêt des libres passions... On veut pas de votre justice et de votre protection. Pas de salaire, pas de retraite.Pas de vie garantie par une assurance-vie.Comme les chats, comme les oiseaux, on préfère notre liberté nue, à vos slips parachutes dorés. On ne croit pas une seconde à votre sécurité routière financière sanitaire sécuritaire.
La sécurité que vous offrez contre notre fric. Un marché de dupes. On reverra jamais l'argent englouti par le maffia d’État. La moindre cricrise, et déjà plus de sous pour les retraites, et le crime est partout! Alors imaginez un météorite ou une bombe atomique! Là c'est pas une heure mais mille ans qu'on attendra au téléphone avec votre ritournelle "Nous allons donner suite à votre appel".

Jean-Louis , les internautes et les cyclopes contemplent, fascinés, le serpent machette siffler sans fin sur les enfants. Que faire ? Que penser ? Nous sommes dans un monde courbé par la drogue la folie la nuit. L'action et la raison n'ont de prise. Pourtant tout est vrai. J'en suis sûr, car je vois tout ça de très près avec mon zoom x32.... La machette punit les méchants petits. Je les fouette avec le rasoir très fin. Je les décapite et personne ne fait rien ! En plein centre-ville, à minuit, la Saint Barthélemy. Et pas un keuf, pas un barbu. Pas même un courageux coco petanqueur pour me stopper. C'est dingue ! Quand on est dingue, on peut faire n'importe quoi ! Même les mères bougent pas ! Zla ! Ces salopes de femmes cyclopes admirent le cow-boy decapiteur. Elles mouillent assises sans intervenir, car elles savent bien, au fond, que punir les garnements est un mal nécessaire. Quand ils seront grands, ils tortureront leurs mamans avec leurs deal de shit et de vespas. Alors, elles sont bien contentes qu'un Jean-Louis défoncé sorte de sous la Clio, pour faire la loi dans le square des petits barbares. Je décime les bébés mais ne pleurez pas. C'est le massacre des faux innocents.