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Un huitième soldat français tué au Mali

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Un sous-officier français du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi a été tué dans le nord du Mali après que son véhicule a percuté un « engin explosif improvisé » placé par un groupe djihadiste.

Patrouille française au Mali, lors de l'opération Hydra, en octobre 2013.

Un sous-officier français a été tué en opération dans le nord du Mali dans la nuit, indique l'Elysée, jeudi 8 mai. La mort de ce sous-officier du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi porte à huit le nombre de pertes françaises au Mali depuis le début des opérations. « Le chef de l'Etat exprime son grand respect pour le sacrifice de ce légionnaire français », peut-on lire dans un communiqué de l'Elysée. Il exprime sa « totale confiance » aux forces françaises engagées dans la lutte « contre les groupes armés terroristes ».

Le véhicule du soldat tué a percuté un « engin explosif improvisé » placé par un groupe djihadiste, a précisé sur BFM-TV et RMC le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. A l'issue des cérémonies commémorant le 8 mai 1945, le président de la République a aussi indiqué que deux soldats ont été blessés par cette explosion.

La situation s'est stabilisée dans le sud du Mali mais des groupes islamistes sont toujours actifs dans le Nord, a-t-il expliqué.  « Il est mort pour la liberté du Mali, la sécurité du Mali, mais aussi pour la liberté, la sécurité de l'Europe et de la France », a-t-il dit.

« FIN DE LA PHASE DE GUERRE FRONTALE »

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Jean-Yves Le Drian a indiqué que l'opération Serval au Mali était « en train de se terminer dans sa phase de guerre frontale contre les groupes djihadistes ». « Nous sommes en train de nous réorganiser pour avoir une conception régionale du contre-terrorisme », a expliqué le ministre, précisant que 1 000 soldats français allaient être concentrés près de Gao et 3 000 autres sur la « bande sahélo-saharienne ».

La France est intervenue militairement en janvier 2013 aux côtés des forces maliennes pour déloger les combattants islamistes qui contrôlaient alors les deux tiers du pays et menaçaient la capitale, Bamako.

Le Monde avec AFP et Reuters

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