SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
- ️Émile Littré ; François Gannaz (mise en forme)
Charles-Augustin SAINTE-BEUVE, auteur cité dans le Littré
SAINTE-BEUVE (1804-1869)
Dans le texte d'origine du Littré, les auteurs pouvaient être nommés par de nombreuses variantes. Dans cette version en ligne, la forme SAINTE-BEUVE a été choisie.Œuvres citées dans le dictionnaire Littré
Cette liste des œuvres a été compilée manuellement pour ce site web. Elle n'est pas exhaustive, et privilégie autant que possible les références aux éditions originales. Elle peut toutefois comprendre des publications contemporaines d'É. Littré, lorsque ce dernier était explicite sur ses sources ou qu'il cite des compilations. Le dictionnaire imprimé contenait d'ailleurs une liste très partielle des œuvres et auteurs.
Titre de l'œuvre | Date de parution | Citations |
---|---|---|
Port-Royal | 1840-1859 | 53 citations |
Quelques citations de Charles-Augustin SAINTE-BEUVE
Voici un tirage aléatoire parmi ses 149 citations dans le Littré.
- C'est elle [Mme de Stael] qui a risqué ce mot pour la première fois ; il devenait indispensable pour désigner l'habitude sociale nouvelle… le mot urbanité avait été mis en circulation, et était entré dans la langue au commencement du XVIIe siècle ; il était juste que le mot vulgarité y entrât à la fin du XVIIIe.
Chateaubriand, 2<sup>e</sup> leçon. (vulgarité)
- Serait-ce que ceux à qui la vraie jeunesse a manqué en sa saison sont plus sujets que d'autres à ces raprès-coup et à ces revenez-y de jeunesse ?
Nouveaux Lundis, t. II, Art. sur Louis XIV et le duc de Bourgogne (raprès-coup)
- Il y a là [dans la vie de Chateaubriand] une destinée littéraire et plus que littéraire, une destinée vraiment historique et monumentale, à laquelle se rattache de loin aux yeux de la postérité toute une période accomplie.
- [Il] s'en donne à cœur-joie et à lèche-doigt.
Nouveaux lundis, t. I, p. 54, Veuillot. (lécher)
- Admirable explicateur et ordonnateur du passé et de ces choses accomplies qui ne tirent plus à conséquence, Montesquieu…
- Les amis de Galiani et l'abbé lui-même avaient coutume de dire de son livre sur les blés : C'est moins un livre sur le commerce des blés qu'un ouvrage sur la science du gouvernement ; il faut savoir y lire le blanc et l'entre-deux des lignes.
Art. sur Galiani. (ligne)
- Quand on lui parle Bayle, il répond Saint-Évremond ; il sasse et ressasse ce dernier auteur, et n'en sort pas.
- Ici [sur la grâce], Nicole est tout dans les intervalles, dans les nuances, aux confins des opinions ménageables.
Port-Royal, t. IV, p. 506, 3<sup>e</sup> éd. (ménageable)
- Mlle Gaussin y avait souvent triomphé [dans Bérénice] à l'aide d'une mélodie perpétuelle et de cette musique, de ces larmes dans la voix, dont l'expression a d'abord été trouvée pour elle par La Harpe lui-même.
Rev. des Deux-Mondes, 15 janv. 1844, p. 362 (voix)
- Montaigne… se latinisant lit à cœur joie dès l'enfance…
Port-Royal, t. II, p. 457, 3<sup>e</sup> éd. (latiniser)
- L'expression est de Michaud l'académicien, très bon journaliste, mais qui aussi, comme tel, savait employer au besoin contre l'adversaire l'arme de la calomnie ; il appliqua un jour ce mot de chat-en-jambes, précisément à propos de l'accusation forgée par lui et par les autres écrivains royalistes sous le Directoire contre Marie-Joseph : Ah ! disait-il en souriant et s'applaudissant, nous lui avions lâché là un fameux chat-en-jambes.
- Ils Iles capucins et les jésuites] appelaient ces messieurs sabotiers, prétendant qu'ils faisaient des sabots et des souliers.
Port-Royal, 3<sup>e</sup> éd. t. I, p. 500 (sabotier)
- La coule est le nom du strict habit monacal, par opposition au froc, ce dernier genre étant considéré comme trop relâché.
Port-Royal, t. V, p. 242, 3<sup>e</sup> édit. La coule de Saint-Bernard (coule)
- La perruque [de Louis XIV] était la seule pièce, dit-on, qui tînt bon contre le déshabillé ; personne ne l'avait jamais vu sans.
Portraits contemporains, t. I, p. 372, nouv. édit. Paris, 1870 (sans)
- Cet éclaircissement, qui ne va guère, j'en suis certain, au delà du Pascal des Pensées, qui ne lui surimpose rien…
Port-Royal, t. III, p. 93, 3<sup>e</sup> éd. (surimposer)
- Nicole n'était plus et n'avait jamais été de la race des Port-Royalistes purs.
- D'Urfé, comme presque tous les romanciers, avait mis dans son roman les personnages de sa connaissance, et s'y était mis lui-même et les aventures de sa jeunesse ; mais tout cela était combiné, déguisé et romancé de telle sorte que lui seul pouvait servir de guide dans ce labyrinthe.
- Fraternité des arts ! union fortunée ! Soirs dont le souvenir, même après mainte année, Charmera le vieillard !
- C'est judicieusement déduit et nombreusement pesé.
Port-Royal, t. II, p. 521, 3<sup>e</sup> édit. (nombreusement)
- …On entre à la guinguette ; On sort du cabaret ; l'invalide en goguette Chevrote un gai refrain.