Cath�drale Saint-Apollinaire, Valence, France

Description [Fran�ais / English]

Composition sonore Stop List

Enregistrements Recordings

R�f�rences References

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Orgue de tribune / Gallery Organ Scherrer 1753 / Mutin 1899 / Koenig 1984

• 4 claviers et p�dalier / 4 manuals and pedal
• 42 jeux / stops, 57 rangs / ranks 3,133 tuyaux / pipes
• Traction m�canique des claviers et des jeux / Mechanical key and stop action

• 1 clavier et p�dalier / 1 manual and pedal
• 6 jeux / stops, 6 rangs / ranks
• Traction m�canique des claviers et des jeux / Mechanical key and stop action

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La cath�drale

Valence est une commune du sud-est de la France, pr�fecture du d�partement de la Dr�me en r�gion Auvergne-Rh�ne-Alpes. Elle est la ville la plus peupl�e de la Dr�me et la 8e d'Auvergne-Rh�ne-Alpes. Situ�e au c�ur du couloir rhodanien et soumise � un climat m�diterran�en, Valence est souvent d�sign�e comme �tant � la porte du Midi de la France �.

Fond�e en 121 av. J.-C., apr�s l'invasion de la Gaule narbonnaise par les Romains, elle se positionne rapidement comme �tant le plus vaste carrefour de voies romaines, apr�s Lyon. Avec son importance grandissante, Valence acc�de au statut de colonie romaine. Aujourd'hui, elle comprend de nombreux vestiges de l��poque m�di�vale, de la Renaissance, mais aussi des XVIIe, XVIIIe et XIXe si�cles.

La l�gende qui attribue l��vang�lisation de Valence � des disciples de saint Ir�n�e, � la fin du IIe si�cle, est g�n�ralement consid�r�e par les historiens comme plausible. Le dioc�se de Valence a �t� �rig� au IVe si�cle et le premier �v�que, �milien, est attest� en 314. Le dioc�se sera uni � celui de Die en 1275 par le pape Gr�goire X. Cette union durera jusqu'en 1678. En 1801, son territoire s'agrandit avec une partie des dioc�ses supprim�s de Die, de Saint-Paul-Trois-Ch�teaux et de Vienne. En 2002, tout le territoire devient suffragant de l'archidioc�se de Lyon. La cath�drale Saint-Apollinaire est le plus ancien monument de la ville de Valence.

Historique

Selon les textes, un premier baptist�re est d�di� � saint Jean-Baptiste et saint Jean l'�vang�liste. Plus tard, il est transform� en une �glise d�di�e � saint �tienne. Celle-ci est la cath�drale attest�e � la fin du VIIIe si�cle. On y transf�re le corps de saint Apollinaire et, en 810, les reliques de saint Cyprien sont d�pos�es dans une chapelle attenante � l'�glise. � la fin du IXe si�cle, l'�v�que Lambert ajoute une deuxi�me chapelle, celle-ci d�di�e � la Sainte-Croix, o� l'on y loge les reliques des martyrs de Valence (F�lix, Fortunat et Achil�e). Ces deux constructions avaient pour but d'agrandir l'�glise cath�drale.

Sous l'impulsion de l'�v�que Gontard (1063-1100), une nouvelle cath�drale est construite dans le quartier historique du Vieux Valence. L'�difice est �tabli au nord et mitoyen de Saint-�tienne, sur l'emplacement des petites chapelles Saint-Cyprien et Sainte-Croix qui, pour la circonstance, sont ras�es. Elle a �t� consacr�e le 5 ao�t 1095 sous le triple nom de saints Cyprien, Corneille et Apollinaire (�v�que de Valence 492-520) par le pape Urbain II qui se rendait au concile de Clermont pour pr�cher la premi�re croisade. On peut toujours voir la pierre de d�dicace dans le mur sud de la cath�drale.

Au XIIe si�cle, la nouvelle cath�drale �tant achev�e, on y transporte le si�ge �piscopal et toutes les reliques. En 1281, la foudre touche le clocher de la cath�drale, qui est remplac� par une fl�che en charpente recouverte d'ardoises. L'ancienne �glise Saint-�tienne, devenue chapelle des P�nitents, continue son existence � c�t� de la nouvelle cath�drale et est desservie par quatre chanoines.

En 1488, Mgr Antoine de Balzac fait d�truire une chapelle rayonnante et l'absidiole du transept sud pour �difier une chapelle.

Lors des guerres de religion, les huguenots incendient la cath�drale une premi�re fois en 1562 et � nouveau le 1er novembre 1567. Ils placent de la dynamite au pied des piliers centraux de la cath�drale la faisant s�effondrer en son milieu. Suite � cet �v�nement, faute d�argent n�cessaire pour sa reconstruction, elle restera 40 ans sale et � ciel ouvert. Quant � l'�glise Saint-�tienne, son toit est incendi� et, apr�s sa restauration, elle devient cath�drale pendant pr�s de 50 ans alors que la cath�drale est en reconstruction. En 1858, cette �glise est ras�e pour faire place au clocher de la cath�drale d�truit par la foudre en 1838.

Quant � la cath�drale, de 1604 � 1618, elle est remise en �tat � l'identique dans le style roman initial sauf le lanternon qui �clairait le d�me tout en y ajoutant 1,2 m�tre (4 pieds) en hauteur, en agrandissant les fen�tres. L'architecture de cet �difice s'apparente � d'autres monuments d'Auvergne et du Velay, notamment les d�cors en pierres polychromes. Elle poss�de un d�ambulatoire, permettant le passage des p�lerins et confirmant son r�le d'�glise �tape sur le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle.

Sous l'�piscopat de de Mgr Alexandre Milon de Mesme, aum�nier ordinaire du roi Louis XV, qui s'�tend de 1725 � 1771, la cath�drale b�n�ficie d'un programme d'embellissement qui comprend la modification de la tribune et l'installation d'un grand orgue, achat d'un lutrin dor� en fer forg� (restaur� en 2000 par Lionel Lef�vre) repr�sentant un aigle, symbole de saint Jean supportant un livre, l'achat de tableaux dont plusieurs ont �t� class�s par la Commission des monuments historiques, l'achat d'une tapisserie repr�sentant la vie de saint Paul ainsi que le lancement du projet de conception d'un ma�tre-autel qui sera produit par Jacques Andr� Treillard en action de gr�ce pour la protection du roi Louis XV qui venait d'�chapper � une tentative d'assassinat perp�tr� par Robert-Louis Damiens (1757).

En 1799, le pape Pie VI est exil� et envoy� en France. Il est octog�naire, tr�s affaibli et sa course s'arr�te � Valence o� il est prisonnier du Directoire et o� il meurt le 29 ao�t. D'abord inhum� � Valence, son corps est ramen� � Rome, mais son c�ur est restitu� et toujours conserv� dans la cath�drale.

De 1839 � 1842, le peintre verrier �tienne Thevenot, de Clermont-Ferrand, est charg� des vitraux des fen�tres du ch�ur et du d�ambulatoire. En 1856, l'�tat confie � l'architecte Nicolas Antoine Bailly la construction d'un nouveau clocher � la suite de la destruction par la foudre de l'ancien en 1836. Les travaux de la p�riode 1858 � 1881 d�gagent le d�ambulatoire, red�couvrent la pierre de d�dicace � l'occasion de la d�molition de l'�glise Saint-�tienne ainsi que les tympans nord et sud condamn�s.

La cath�drale est class�e � monument historique � depuis 1862.

Architecture

La cath�drale se situe en partie haute de la vieille ville, dominant les anciens remparts et les bas quartiers du bord du Rh�ne. Une petite terrasse se trouve devant le clocher-porche, dont l�entr�e n�est plus utilis�e. Au sud, elle est bord�e par la place des Ormeaux, dont l�ancien �v�ch� occupe la partie oppos�e, aujourd�hui mus�e d'art et d'arch�ologie de la ville de Valence. On entre dans la cath�drale par une porte lat�rale de cette place, ou du c�t� nord par une autre porte donnant sur la petite place du Pendentif o� se trouve ce monument c�l�bre pour son arche caract�ristique. � cet endroit se trouvait le clo�tre.

L�ensemble de l��difice, bien que presque enti�rement reconstruit au XVIIIe si�cle, conserve toutes les caract�ristiques de la premi�re cath�drale romane suivant un plan basilical en forme de croix latine avec transept haut, abside orient�e et d�ambulatoire � trois chapelles rayonnantes. La pierre utilis�e pour sa construction s�appelle de la � mollasse � qui s�effrite tr�s facilement. Plusieurs blocs de pierre sont des remplois de constructions gallo-romaines de la cit� de Valentia. Une des 22 bornes milliaires de la via Agrippa est visible dans le d�ambulatoire. Elle date de l'an 274 ou 275 de notre �re et est, depuis 1869, class�e � titre d'immeuble par la Commission des monuments historiques.

� l'ext�rieur, la nef centrale est �paul�e par les bas-c�t�s renforc�s de contreforts entre lesquels s'ouvrent les baies en plein cintre aux arcs bicolores. Les murs pignons sud et nord du transept pr�sentent un caract�re antique avec leur fronton triangulaire orn� d'un masque grima�ant. Le clocher-porche, reconstruit au XIXe si�cle, se dresse l'ouest. Il est de plan carr� et il est maintenu par des contreforts perpendiculaires aux angles. � la base, il s'ouvre sur trois c�t�s par de grandes arcades en plein cintre sur le portail d'entr�e.

Le tympan du clocher-porche a �t� r�alis�, en 1869, par Antoine Watrinelle. On y voit le Christ sur un tr�ne abrit� sous un dais architectur�. De la main droite il b�nit, tandis que de la main gauche il tient le Livre symbolisant les �critures.

La longue et haute nef, divis�e en sept trav�es, est vo�t�e en berceau sur arcs doubleaux reposant sur des demi-colonnes adoss�es � des piliers carr�s. � l'extr�mit� ouest, une tribune supporte l'orgue, ouverte sur la nef par une grande arcade en plein cintre avec une cl� orn�e d'un blason. De chaque c�t� de la nef se trouvent des collat�raux vo�t�s en berceaux crois�s qui communiquent avec la nef par des arcs en plein cintre. Les collat�raux ne comportent pas de chapelles. La nef est assez sombre, l��clairage ne venant que des baies en plein cintre des collat�raux. Les chapiteaux de la nef sont de style corinthien avec des motifs vari�s. Certains chapiteaux des bas-c�t�s sud et du transept m�ridional sont histori�s.

Les bras du transept sont vo�t�s en plein cintre jusqu'� la crois�e. Ils sont �clair�s par deux fen�tres sur deux �tages de baies cantonn�es de colonnes.

Le ch�ur en demi-cercle suit directement le transept sans trav�e interm�diaire, il est entour� de colonnes cylindriques qui supportent, par des chapiteaux, de petits arcs surhauss�s. Au-dessus, trois baies l��clairent, enfin une vo�te en cul-de-four coiffe l�ensemble. L'abside est polygonale et s'ouvre sur des absidioles semi-circulaires dont chacune abrite une chapelle. Une baie en plein cintre s'ouvre dans chaque chapelle et dans les pans de murs droits qui les s�parent. On y retrouve un c�notaphe comme reposoir du c�ur du pape Pie VI.

Dans les collat�raux, le transept et le d�ambulatoire, on retrouve le buste des �v�ques Alexandre Milon de Mesme, Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues et Charles-Pierre-Fran�ois Cotton. Dans une absidiole du d�ambulatoire, il y a un autel comportant le tombeau d�Eutychiana. D�couvert vers 1840 dans les catacombes de Rome, le tombeau d�Eutychiana est consid�r� comme celui d�une sainte, bien qu�aucun �l�ment n�autorise cette hypoth�se. En 1847, le pape Pie IX offre � Mgr Pierre Chatrousse les reliques qui sont ench�ss�es dans la statue de cire sous l�autel.

La cath�drale poss�de des vestiges de la cath�drale primitive. D'abord le tympan qui se trouve � droite en entrant au-dessus de l�ancienne porte. Comme sur tous les tympans, il comporte Dieu repr�sent� en majest�. Sur celui-ci, la t�te est manquante d� aux nombreuses d�capitations de statues survenues lors des guerres de religion. Ensuite, le linteau septentrional qui repr�sente le cycle de la Nativit� (cinq sc�nes) et le linteau m�ridional qui repr�sente le Christ dans la sc�ne de la multiplication des pains. Ces oeuvres sont class�es, depuis 1869, � titre d'immeuble par la Commission des monuments historiques.

La cath�drale conserve deux autels anciens class�s au titre d'objet le 24 mai 1973 par la Commission des monuments historiques. Tout d'abord, le ma�tre-autel, oeuvre de Jacques Andr� Treillard et datant de 1757 ainsi que celui contenant le retable de la C�ne. De style baroque, celui-ci est structur� par quatre colonnes de style corinthien soutenant un entablement couronn� de pots � feu et d'anges. Autour des colonnes s'enroulent des pampres de vigne et des grappes de raisin. Le tableau de la partie centrale est une copie de la C�ne d'apr�s Philippe de Champaigne (XVIIe si�cle). De part et d'autre en grisaille, les ap�tres Pierre et Paul. Ces peintures sont du d�but XIXe si�cle. Le tableau au centre du fronton sup�rieur repr�sente l'agneau immol� sur le livre aux sept sceaux.

Les orgues

L'orgue de tribune

Un orgue existait dans la cath�drale d�s 1392, mais aucun d�tail sur ces instruments ne nous est parvenu.

En 1751, l'�v�que, Mgr Alexandre Milon de Mesme, commande un orgue de 45 jeux. De 1751 � 1753, le facteur suisse Samson Scherrer (et non son fils Ludwig, dit Louis Scherrer, venu seulement � Valence pour signer le contrat), construit ce nouvel orgue. � cette occasion, la tribune est prolong�e et d�cor�e. Il semble que Jacques Andr� Treillard, qui a r�alis� le projet du ma�tre-autel, aurait particip� � la conception du buffet en noyer massif � tourelles orn�es d'anges sonneurs de trompettes.

� la R�volution, l'instrument est en tr�s mauvais �tat et est restaur�, en 1813, par Fran�ois Callinet. � la suite de l'effondrement du clocher en 1836, Joseph Callinet remet l'instrument en marche sans apporter de modification significative. En 1871, lors de travaux de r�fection � l'int�rieur de la cath�drale (brossage des vo�tes), l'instrument est d�mont� et entrepos�. Lorsque les travaux sont achev�s, la d�cision est prise de ne pas remonter l'orgue, car il a �t� mal entrepos� et, sans doute, plus � la mode.

En 1898, la d�cision est prise de r�tablir l'orgue. Dans la r�alit�, l'orgue est reconstruit, dans le buffet de Scherrer, par la maison Cavaill�-Coll, sous la direction de Charles Mutin. C'est le premier grand instrument de Mutin. Il a �t� inaugur� en 1899 par Alexandre Guilmant. Il est � souligner que l'instrument a souvent �t� jou� par Vincent d'Indy.

En 1937, un relevage est ex�cut� par la maison Pleyel.

En 1967, une r�novation de l'instrument est envisag�e, mais la d�cision ne sera prise qu'en 1977. En 1980, l'instrument est enti�rement nettoy� afin d'�liminer la poussi�re accumul�e caus�e par le chauffage au charbon.

Le 12 novembre 1974, le buffet est class� au titre d'objet par la Commission des monuments historiques.

En 1984, l'orgue est enfin reconstruit dans le style classique fran�ais enti�rement m�canique dans le buffet d'origine par le facteur Yves Koenig. Il s'agit d'un instrument de 44 jeux r�partis sur quatre claviers et p�dale. L'inauguration, pr�vue en mars 1984 par Pierre Cochereau qui d�c�de quelques jours avant, est faite par Louis Robilliard.

Le 25 mai 1990, la partie instrumentale est class�e au titre d'immeuble par la Commission des monuments historiques.

Le mat�riel Cavaill�-Mutin non utilis� lors de la reconstruction de 1984, plac� en entreposage dans le clocher, a �t� vandalis� de mani�re irr�m�diable, lors de travaux dans ledit clocher.

Une nouvelle restauration est effectu�e par Yves Koenig en 2004. L'instrument est inaugur� le 16 mai 2004 lors d'un concert avec la participation des Petits Chanteurs de la cath�drale et Dominique Joubert, organiste titulaire.

L'orgue de choeur

La cath�drale abrite �galement un orgue de ch�ur construit par la firme Merklin-Sch�tze entre 1867 et 1871 (1868). Il est plac� dans le transept sud.

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The Cathedral

Valence is a city in the southeast of France, the Dr�me department seat in Auvergne-Rh�ne-Alpes region. It is the most populated city in Dr�me and the 8th in Auvergne-Rh�ne-Alpes. Located in the middle of the Rh�ne corridor and subjected to a Mediterranean climate, Valence is often described as being � the entry gate to the South of France �.

Established in 121 B.C., after the Narbonnais Gaul invasion by the Romans, it rapidly became the main Roman road intersection, behind Lyons. With its increasing importance, Valence became a Roman colony. Today, it houses several relics from the medieval era, the Renaissance, but also from the 17th, 18th and 19th centuries.

The legend which bestows the evangelization of Valence to St. Irenee's disciples, at the end of the 2nd century, is generally considered by historians as credible. The diocese of Valence was established in the 4th century and the first bishop, Emilien, was vouched for in 314. The diocese was merged with the Die diocese in 1275 by Pope Gregory X. This merger will last until 1678. In 1801, its territory was extended with a part of the Die, St. Paul-Trois-Ch�teaux and Vienne abolished dioceses. In 2002, the territory became suffragan to the archdiocese of Lyons. St. Apollinaire cathedral is the most ancient monument in the city of Valence.

History

According to records, a first baptistry was dedicated to St. John the Baptist and St. John the Evangelist. Later, it was transformed into a church dedicated to St. Stephen which was confirmed as the cathedral by the end of the 8th century. St. Apollinaire's remains were transferred into this cathedral and, in 810, St. Cyprien's relics were deposited in a chapel annexed to the church. At the end of the 9th century, Bishop Lambert added a second chapel, this one dedicated to the Holy Cross, where relics of Valence martyrs (F�lix, Fortunat and Achil�e) were transferred. These two buildings were used to enlarge the cathedral church.

At the instigation of Bishop Gontard (1063-1100), a new cathedral was built in the Historicalal district of Old Valence. The building was erected adjoining St. Stephen church to the north and on the site of the small St. Cyprien and Holy Cross chapels which were demolished. It was dedicated on August 5th, 1095, under the triple dedicatees of Sts. Cyprien, Corneille and Apollinaire (bishop of Valence 492-520) by Pope Urban II who was on his way to Clermont's council to preach the first crusade. The dedication stone can still be seen on the south wall of the cathedral.

In the 12th century, when the new cathedral was completed, the episcopal see and all relics were transferred. In 1281, lightning struck the cathedral steeple which was replaced with a framework steeple covered with slates. The old St. Stephen church, now a Penitents' chapel, continued to be used next to the new cathedral and was served by four canons.

In 1488, Bishop Antoine de Balzac had a radiant chapel and the south transept absidiole demolished to erect a chapel.

During the wars of religion, the Huguenots burned down the cathedral a first time in 1562 and again on November 1st, 1567. They set up dynamite at the foot of the central pillars of the cathedral making it collapse in its middle. Further to this event and the lack of the necessary funds for its reconstruction, the building remained, for 40 years, dirty and roofless. St. Stephen church had its roof burned down and, after its restoration, it became the acting cathedral for the next 50 years while the cathedral was being rebuilt. In 1858, this church was demolished to make room for the construction of the cathedral bell tower destroyed by lightning in 1838.

From 1604 till 1618, the cathedral was restored to its original Romanesque style except for the lantern which lit the cupola while adding 4 feet (1.2 meters) in height and enlarging the windows. The architecture of this building relates to other monuments in Auvergne and Velay, notably with polychrome stone decors. It has an ambulatory, to allow a passage for pilgrims and thus confirming its role as a relay church on the St. James Way.

Under the episcopacy of Bishop Alexandre Milon de Mesme, a King Louis XV's ordinary chaplain, which stretched from 1725 till 1771, the cathedral benefited from an embellishment program which included the modification to the gallery and the installation of a large organ, the purchase of a golden iron forged lectern (restored in 2000 by Lionel Lef�vre) representing an eagle, symbol of St. John supporting a book, the purchase of paintings among which several are classified by the Historical Monuments Commission, the purchase of a tapestry representing the life of St. Paul as well as the launching of a design competition for a high altar, which will be executed in 1757 by Jacques Andr� Treillard, in thanksgiving for the protection of King Louis XV who had just escaped a murder attempt perpetrated by Robert-Louis Damiens.

In 1799, Pope Pius VI was exiled and sent to France. He was octogenarian, very weakened and his escape stopped in Valence where he was made a prisoner by the Directoire and where he died on August 29th. First having been buried in Valence, his body was brought back to Rome, but the heart was given back and is still preserved in the cathedral.

From 1839 till 1842, glass painter �tienne Thevenot, from Clermont-Ferrand, was entrusted with the stained glass windows in the chancel and in the ambulatory. In 1856, the State entrusted architect Nicolas Antoine Bailly to rebuild the bell tower following its destruction by lightning in 1836. The works carried out from 1858 to 1881 cleared the ambulatory and led to the rediscovery of the dedication stone when St. Stephen church was demolished as well as the condemned north and south tympanums.

The cathedral is classified as a � Historical monument � since 1862.

Architecture

The cathedral is located in the upper section of the old city, dominating the ancient ramparts and the lower districts on the edges of the Rh�ne. A small terrace is located in front of the tower-porch, the entrance of which is no longer used. In the south, it is edged by the place des Ormeaux facing the former bishop's residence which today is the city of Valence's art and archeology museum. The entries to the cathedral are through a lateral door from this place and, on the north side, through a door overlooking the small Pendentif place famous for its archway monument. The cloister used to be located on that site.

The whole building, although almost entirely rebuilt in the 18th century, still shows all the characteristics of the first Romanesque cathedral with its basilical Latin cross floor plan and including a high transept, an orientated apse and an ambulatory with three radiant chapels. Stone used for its construction is called � molasse � which crumbles away very easily. Several stone blocks are reuses from a Gallo-Roman building from the city of Valentia. One of the 22 mile indicators of via Agrippa, visible in the ambulatory, is dated from the year 274 or 275 A.D. and is classified, since 1869, by the Historical Monuments Commission.

On the exterior, the main nave is shouldered by reinforced buttresses between which semicircular bays open in two-colored archways. The south and north transept gable walls present an ancient character with their triangular pediment adorned with a grimacing mask. The tower-porch, rebuilt in the 19th century, stands in the west. It is square and is supported by perpendicular buttresses at angles. At the bottom, it is open on three sides by large semicircular archways on the entrance portal.

The tympanum of the tower-porch was executed by Antoine Watrinelle, in 1869. It depicts Christ sitting on a throne and under an architectural canopy. His right hand blesses while his left hand holds the Book representing the scriptures.

The long and high nave, divided into seven bays, is barrel-vaulted on double archways resting on half-columns leaning on square pillars. In the west end, a gallery houses the organ, opened on the nave through a large semicircular archway with a key adorned with a coat of arms. On each side of the nave are crossed barrel-vaulted side aisles vault which communicate with the nave through semicircular archways. The side aisles do not have chapels. The nave is rather dark, its lighting comes only from the semicircular bays of the side aisles. The nave capitals are in the Corinthian style with various patterns. Certain capitals in the south side aisles and in the southern transept are historiated.

The transept arms are semicircular vaulted up to the crossing. They are lit by two windows on two floors confined by columns.

The semicircular chancel directly follows the transept without an intermediate bay, it is surrounded with cylindrical columns which support, by capitals, small surbased archways. Above, three bays light it, finally a quarter-sphere vault completes the whole. The apse is polygonal and opens to semicircular absidioles each housing a chapel. A semicircular archway opens to every chapel and in the straight walls sections separating them. The chancel houses a cenotaph as an altar of repose for Pope Pius VI's heart.

The side aisles, the transept and the ambulatory house the torso of Bishops Alexandre Milon de Mesme, Emmanuel-Marie-Joseph-Anthelme Martin de Gibergues and Charles-Pierre-Fran�ois Cotton. In an absidiole of the ambulatory, an altar houses Eutychiana's tomb. Discovered by 1840 in the catacombs of Rome, Eutychiana's tomb is considered to be one of a saint, although no element confirms this hypothesis. In 1847, Bishop Pierre Chatrousse received the relics from Pope Pius IX which are set in the wax statue located under the altar table.

The cathedral has relics from the primitive cathedral. First, the tympanum set above the ancient door located to the right when entering the cathedral. As on all tympanums, it represents God in majesty. On this one, the head is missing due to the numerous decapitations of statues which occurred during the wars of religion. Then, two lintels: the northern one representing the Christmas cycle (five scenes) and the southern one representing Christ in the multiplication of the bread scene. These works are classified, since 1869, by the Historical Monuments Commission.

The cathedral holds two ancient altars classified on May 24th, 1973, by the Historical Monuments Commission. First, the high altar, executed by Jacques Andr� Treillard and dating from 1757 and then, the one containing the Last Supper reredos. This one, in the baroque style, is structured with four Corinthian style columns supporting an entablement crowned with flame urns and with angels. Vine branches and grapes wind around the columns. The central painting is a copy of the Last Supper according to Philippe de Champaigne (17th century). On either side in grayness, apostles Peter and Paul. These paintings are from the beginning of the 19th century. The painting in the upper pediment represents the immolated Lamb on the Seven Seals book.

The Organs

The Gallery Organ

An organ is present in the cathedral since 1392, but no detail on these instruments have reached us.

In 1751, Bishop Alexandre Milon de Mesme ordered a 45-stop organ. From 1751 till 1753, Swiss organbuilder Samson Scherrer (and not his son Ludwig, dit Louis Scherrer, who came only to Valence to sign the contract) built this new organ. For that occasion, the gallery was enlarged and decorated. It seems that Jacques Andr� Treillard, who carried out the design of the high altar, would have participated in the design of the massive walnut organcase with turrets adorned with angels playing the trumpet.

At the Revolution, the instrument was in very poor condition and was restored, in 1813, by Fran�ois Callinet. Following the collapse of the tower in 1836, Joseph Callinet set the instrument back into operation without making any significant modification. In 1871, while restoration works were carried out inside the cathedral (vault brushing), the instrument was disassembled and stored. When works were completed, it was decided not to put the organ back up because it had been incorrectly stored and was, probably, outdated.

In 1898, it was decided to restore the organ. In fact, the organ was rebuilt, in the Scherrer organcase, by the Cavaill�-Coll firm, now operated by Charles Mutin. It was Mutin's first large instrument. It was inaugurated in 1899 by Alexandre Guilmant. The instrument was often played by Vincent d'Indy.

In 1937, the Pleyel firm carried out an overhauling.

In 1967, a restoration of the instrument was planned, but the decision will come only in 1977. In 1980, the instrument was thoroughly cleaned to eliminate the collected dust caused by the coal heating system.

On November 12th, 1974, the organcase was classified by the Historical Monuments Commission.

In 1984, the organ was finally rebuilt by organbuilder Yves Koenig as an entirely mechanical instrument in the French classical style inside the original organcase. It was 44-stop instrument with four manuals and pedal. The inauguration, planned for March 1984 by Pierre Cochereau who died only a few days before the event, was played by Louis Robilliard.

On May 25th, 1990, the instrument itself was classified by the Historical Monuments Commission.

The Cavaill�-Mutin pipework not used during the 1984 reconstruction and stored in the tower was vandalised in an irremediable way while works were carried out in the tower.

A new restoration was carried out by Yves Koenig in 2004. The instrument was inaugurated on May 16th, 2004, in a concert by the Petits Chanteurs de la Cath�drale and Dominique Joubert, the cathedral organist.

The Chancel Organ

The cathedral also houses a chancel organ built by the Merklin-Sch�tze firm between 1867 and 1871 (1868). It is located in the south transept.

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Composition sonore / Stop List
Orgue de tribune / Gallery Organ

Autres caract�ristiques / Other details
• �tendue des claviers / Manual compass:
POS, GO, BOM : 56 notes (C-g³)
REC: 44 notes (c⁰-g³)
• �tendue du p�dalier / Pedal compass: 30 notes (C-f¹)
• Accouplements / Couplers:
I/II, IV/II
I/P, II/P, IV/P
• Temp�rament in�gal / Unequal temperament Neidhardt "F�r eine kleine Stadt" 1729

Composition sonore / Stop List
Orgue de choeur / Chancel Organ

L�gende / Legend

B/D

Basses et dessus / Bass and Treble

Autres caract�ristiques / Other details
• �tendue des claviers / Manual compass: 56 notes (C-g³)
• �tendue du p�dalier / Pedal compass: 26 notes (C-c¹)
• Accouplement / Coupler: MAN/PED
• Appel / Ventil: Trompette

Enregistrements / Recordings:

• Soci�t� m�tropolitaine du disque, SMD 273-3 (2016) Improvisations (Dominique Joubert)

R�f�rences / References:

• Chicchero, Philippe : Les orgues des cath�drales de France, Pr�cy-sur-Oise, �ditions EMA, 1999, ISBN 2-913883-01-X

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