Bion — Wikimanche
Bion est une ancienne commune du département de la Manche, commune déléguée au sein de Mortain-Bocage depuis le 1er janvier 2016.
Commune déléguée de Bion (commune de Mortain-Bocage) |
Coordonnées de la mairie annexe ![]() 48° 37' 12.05" N, 0° 55' 8.12" W (OSM) | |||||||||
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Arrondissement | Avranches | Chargement de la carte... | ||||||||
Canton | Mortainais | |||||||||
Ancien canton | Mortain | |||||||||
Intercommunalité | CA Mont-Saint-Michel-Normandie | |||||||||
Gentilé | Bionnais(es) | |||||||||
Population | 375 hab. (2022) | |||||||||
Superficie | 12,67 km² | |||||||||
Densité | 30 hab./km2 | |||||||||
Altitude | 76 m (mini) - 305 m (maxi) | |||||||||
Code postal | 50140 | |||||||||
N° INSEE | 50056 | |||||||||
Maire délégué | Peggy Georgelin | |||||||||
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Toponymie
Attestations anciennes
- ad Bium 1082 [1].
- Bion 1106/1135 [copie 14e s. d'un vidimus du 13e s.] [2], 1145 [1].
- Biun 1160 [1].
- Ricard[us] de Bion 1195 [3].
- Radulfus de Bion 1198 [4].
- Byon ~1200 [1].
- Bion 1235 [5].
- Byon 1369/1370, 1371/1372 [6].
- ecclesia de Bione 1412 [7].
- ecclesia de Byone ~1480 [8].
- Bion 1612/1636 [9], 1648 [10], 1677 [11], 1694 [12], 1695 [13], ~1700 [14], 1709 [15], 1711 [16], 1713 [17], 1716 [18], 1719 [19], 1720 [20], 1735 [21], 1751 [22], 1758 [23], 1763 [24], 1771 [25], 1777 [26], 1753/1785 [27], 1793 [28], 1801 [29], 1802 [30], 1804 [31], ~1825 [32], 1828 [33], 1829 [34], 1830 [35], 1837 [36], 1835/1845 [37], 1854 [38], 1878 [39], 1880 [40], 1884 [41], 1903 [42], 1954 [43], 1962 [44], 1972 [45], 1978, 1993 [46], 2007 [47].
Étymologie
L'origine de ce nom visiblement ancien, étant donné sa réduction phonétique, a embarrassé la plupart des spécialistes, et ceux qui se sont risqués à émettre une hypothèse ont des avis divergents. Étant donné qu'il a déjà acquis sa forme quasi-définitive dès le 11e siècle, et qu'il n'existe pas, pour l'instant, d'attestations antérieures, les différentes explications avancées, quoique plausibles, sont impossibles à vérifier.
La finale -on peut en effet représenter le résultat de l'évolution de plusieurs éléments différents:
- une finale gallo-romane -Ó-DUNU issue du gaulois -ó-dūnon, constituée d'une voyelle de liaison accentuée à la gauloise et de l'élément gaulois °dūnon, l’un des plus fréquents de la toponymie européenne d’origine celtique. Il a désigné un fort, une citadelle circulaire, une enceinte fortifiée et fermée, éventuellement juchée sur une hauteur [48]. C’est dans ce dernier cas l’équivalent de l'oppidum latin. Attesté chez les auteurs grecs sous la forme dounon, il est régulièrement latinisé en dunum à l’époque gallo-romaine. Cet élément est principalement employé en composition dans des toponymes de création plutôt tardive, désignant pour la plupart des oppida défendant une voie antique. Cette interprétation postule l'origine pré-celtique, celtique ou éventuellement latine [49] du premier élément.
- une finale gallo-romane -Ó-MAGU issue du gaulois -ó-magos, constituée d'une voyelle de liaison accentuée à la gauloise et de l'élément gaulois magos; c’est également l’un des éléments toponymiques gaulois les plus fréquents, presque toujours employé en seconde position. Ce mot a initialement désigné un espace dégagé et plat, une plaine, puis une terre cultivée, un champ, et, de manière générale, tout espace où s’organisait l’activité humaine: place, marché; ville, lieu [50]. En Normandie, la terminaison -ó-magos aboutit le plus souvent à [-ã], noté -an ou -en, comme dans les noms des villes de Caen < °Catú-magos « le champ de bataille », Rouen < °Rotó-magos « le champ de courses (?) » ou Argentan < °Argantó-magos « le champ / le marché de l’argent (?) », etc. Mais on peut aussi avoir une finale en [-õ], notée -on, comme dans Manthelon (Eure) < °Mantaló-magos « le champ / le marché / la ville (près) de la route ». Comme précédemment, cette interprétation postule l'origine pré-celtique, celtique ou éventuellement latine du premier élément.
- un suffixe gallo-roman -ÓNE, d'origine gauloise ou latine, et dénotant généralement une présence vague (faune, flore, propriété, etc.). Celui-ci, employé très longtemps, permet en outre d'envisager une origine germanique pour le premier élément.
Auguste Longon [51], Auguste Vincent [52], Albert Dauzat [53], Marie-Thérèse Morlet [54] et Ernest Nègre [55] restent muets à ce sujet, et ne mentionnent même pas le toponyme.
Adigard des Gautries et Lechanteur [2] se bornent à signaler une « origine obscure ».
François de Beaurepaire [1] envisage une finale en -dunum ou -o(ne), et ne postule qu'une origine pré-latine pour le premier élément, sans le préciser.
René Lepelley [56] propose un nom de personne d'origine germanique Bego [57], suivi du « suffixe latin de propriété -o / -onis » (comprendre le suffixe gallo-roman -ÓNE).
Cette dernière proposition, qui a le mérite d'exister, ne reste qu'une simple hypothèse, rien ne venant l'infirmer ni la confirmer.
Nous ajouterons simplement que, si l'on opte pour une finale d'origine gauloise, la toute première attestation (Bium 1082) suggère davantage l'élément -ó-magos que -ó-dūnon. Dans cette hypothèse, on pourrait alors considérer également la solution qu'offre le gaulois °becos « abeille » [58]. L'élément -ó-magos se combine en effet assez fréquemment avec un nom d'animal, et °Becó-magos pourrait éventuellement avoir le sens de « rucher; lieu où l'on élève des abeilles ».
Géographie
Située dans le parc naturel régional Normandie-Maine, Bion est arrosée par la Meude et la Cance et bordée au sud par la Sélune.
Le tiers de sa superficie est couvert par la Forêt de la Lande Pourrie, le reste est en herbages et cultures[59].
Histoire
Bion fusionne le 1er janvier 2016 avec Mortain, Notre-Dame-du-Touchet, Saint-Jean-du-Corail et Villechien pour former la commune nouvelle de Mortain-Bocage[60].
Démographie
Sous l'Ancien régime
Sous l'Ancien régime, le dénombrement des populations se fait généralement par feux, c'est-à-dire par foyers. Le nombre de personnes habitant sous un même toit variant beaucoup suivant celui d'ascendants et d'enfants [61], ces données sont donc relatives, mais donnent néanmoins une idée de l'évolution démographique.
Depuis la Révolution
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
À partir du 21e siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans, contrairement aux autres communes qui ont une enquête par sondage chaque année[63]. En 2022, la commune comptait 375 habitants.
Administration
Circonscriptions administratives avant la Révolution
Circonscriptions administratives depuis la Révolution
- District: Mortain (1790-1795).
- Arrondissement: Mortain (1800), Avranches (1926).
- Canton: Mortain (1790), Mortainais (2015).
Les maires
Période | Identité | Parti | Qualité | Observations |
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1793-1796 | Pierre-Marie Lemoine | |||
1796-1800 | Gilles Leperdriel | |||
1800-1803 | Julien Serrant | |||
1803-1806 | Jacques Le Tavernier | |||
1806-1840 | Georges-Henri Hamon | |||
1840-1848 | Jacques Guyard | |||
1848-1852 | Auguste Leperdirel | |||
1852-1870 | Edmond-Alexandre Delatouche | |||
1870-1885 | Désiré Amand | |||
1885-1885 | Jean Bagot | |||
1886-1890 | Jean-Marie Le Maignan | |||
1890-1891 | Louis Anfray | décédé en exercice le 22 octobre 1891 | ||
1892-1896 | Emmanuel Hamon | |||
1896-1900 | Hippolyte Leperdriel | |||
1900-1930 | Louis Piel | |||
1930-1941 | Charles Hamon | |||
1941-1950 | Victor Lebigot | |||
1950-1971 | Louis Lemonnier | |||
1971-1989 | Raymond Clouard | |||
1989-2008 | André Hamon | SE | agriculteur | |
2008-2020 | Daniel Heuzé | SE | employé, retraité | maire délégué de 2016 à 2020 |
2020-actuel | Peggy Georgelin | maire déléguée | ||
Sources : État civil de 1790 à 1892 - De 1892 à nos jours : 601 communes - Dictionnaire incontournable de notre patrimoine. |
Mairie déléguée
- Horaires d'ouverture
Religion
Circonscriptions ecclésiastiques avant la Révolution
- Diocèse: Avranches.
- Archidiaconé: Val de Mortain.
- Doyenné: Mortain.
Patronage
- Dédicace de l'église paroissiale: Saint-Pierre.
- Patron (présentation): le prieur du Rocher, aujourd'hui réuni à Mortain.
- Fête patronale: ?
Circonscriptions ecclésiastiques actuelles
- Diocèse : Coutances et Avranches.
- Archidiaconé : Sud.
- Doyenné : Mortainais.
- Paroisse : Saint-Évroult.
Lieux et monuments
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- Chapelle de Bourberouge (19e s., privée).
- Église Saint-Pierre moderne (20e s.).
- Forêt de Bourberouge propriété de Christian de Thieulloy et partie de la forêt de la Lande Pourrie [66]
- Gare de Mortain-Bion (désaffectée) sur la voie verte empruntée par la Véloscénie
- Manoir de la Mangeantière (16e s.): deux échauguettes. Il servit de quartier général aux Allemands, en 1944, pour la préparation de la bataille de Mortain. Privé, pas de visite.
- Monument aux morts
- Rochers du Dolmen.
- Rochers du Balcon.
- Rochers d'Hamon.
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Victor Morel-Lavallée (1811-1862), chirurgien des hôpitaux de Paris
- Georges Fortin (1886-), prêtre
- Auguste Laisné (1896-1961)
Décès
- Athanase de Pracontal (1793-1840), maître des forges, mort à Bion
Autres
- Jean-François Juetz d'Inglemare, propriétaire des forges de Bourberouge
- Camille Corot (1796-1875), peintre, y a séjourné.
- Gustave de Failly (1817-1904), maître des forges
Économie
- Forges de Bourberouge, créées en 1794, fonctionnent jusqu'en 1901.
- Commerce multi-services (bar, épicerie, dépôt de pain, gaz, presse), ouvert 7 jours sur 7[59].
- Tourisme vert : GR 22, voie verte.
Lien interne
Notes et références
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 80-81.
- ↑ 2,0 et 2,1 Jean Adigard des Gautries & Fernand Lechanteur, “Les noms de communes de Normandie”, in Annales de Normandie XIII (juin 1963), § 329.
- ↑ Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 84a.
- ↑ Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 27b.
- ↑ Léopold Delisle, Le cartulaire normand de Philippe-Auguste, Louis VIII, saint Louis et Philippe le Hardi, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI (2e série, 6e vol.), Paris, 1852, p. 66a, § 412.
- ↑ Comptes du Diocèse d’Avranches, dressés en 1369/1370 et 1371/1372, in Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903, p. 144G, 152A.
- ↑ Pouillé du Diocèse d’Avranches, 1412, in Auguste Longnon, op. cit. , p. 156F.
- ↑ Pouillé du Diocèse d’Avranches, ~1480, in Auguste Longnon, op. cit. , p. 172A.
- ↑ Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [Bnf, ms. fr. 4620].
- ↑ « Benefices du dioceze d’Avranches », p. 6, in Pouillié general contenant les benefices de l’Archevesché de Rouen […], chez Gervais Alliot, Paris, 1648.
- ↑ Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BnF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- ↑ Jean-Baptiste Nolin, Le duche et gouvernement de Normandie Divisé en Haute et Basse Normandie, en Divers Pays, et par Evechez, Paris, 1694 [BnF, IFN-7710251].
- ↑ P. Mortier / H. Jaillot, Le Duché et Gouvernement de Normandie divisée en Haute et Basse Normandie, Amsterdam, 1695.
- ↑ Gerard Valk, Normannia Ducatus, tum Superior ad Ortum, tum Inferior ad Occasum, Praefectura Generalis […] Anglici Caesarea sive Jarsey…, Amsterdam, ~1700.
- ↑ 15,0 et 15,1 Dénombrement du Royaume par Generalitez, Elections, Paroisses et Feux, vol. II, Saugrain, Paris, 1709, p. 64a.
- ↑ Alexis-Hubert Jaillot, La Généralité de Tours divisée en ses seize elections, aux Deux globes, Paris, 1711 [BNF, collection d'Anville, cote 00729 B].
- ↑ 17,0 et 17,1 Dénombrement des généralités de 1713 [BnF, ms. fr. 11385, f° 1 à 132].
- ↑ Guillaume de l'Isle, Carte de Normandie, Paris, 1716.
- ↑ Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719.
- ↑ G. Mariette de la Pagerie, Carte topographique de la Normandie; feuille 3 : Fougères, Vire et Avranches, 1720 [BnF, fonds Cartes et Plans, cote Ge DD 2987 (1009, III) B].
- ↑ 21,0 et 21,1 Nouveau dénombrement du royaume par generalités, elections, paroisses et feux […], t. II, Impr. Pierre Prault, Paris, 1735, p. 65a.
- ↑ Gilles Robert de Vaugondy (1688-1766), Gouvernement Generale de Normandie divise en ses sept Bailliages de Coutances, Caen, Caux, Rouen, Evreux, Gisors, et Alencon, Par le Sr. Robert Geographe ordinaire du Roy, 1751. Avec Privilege. Supplement pour les Isles Grenezey et Jersey, appartenantes aux Anglois, Boudet, Paris, 1751.
- ↑ Robert de Vaugondy, Carte du gouvernement de Normandie, Paris, 1758.
- ↑ 24,0 et 24,1 Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Amsterdam, t. I, 1763, p. 640b.
- ↑ Rigobert Bonne, Carte du Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, 1771, recueillie in Jean Lattre, Atlas Moderne ou Collection de Cartes sur Toutes les Parties du Globe Terrestre, ~1775.
- ↑ P. Santini, Gouvernement de Normandie avec celui du Maine et Perche, Remondini, Venise, 1777.
- ↑ Carte de Cassini.
- ↑ Site Cassini.
- ↑ Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Nationale, Paris.
- ↑ A. F. Lecousturier l’aîné et F. Chaudouet, Dictionnaire géographique des postes aux lettres de tous les départemens de la République française, Valade, Paris, an IX (1802), t. I, p. 125a.
- ↑ Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, impr. Baudouin, libr. Laporte, vol. I (A-CNO), an XIII (1804), p. 343b.
- ↑ Cadastre napoléonien, Archives départementales de la Manche.
- ↑ Louis Du Bois, Itinéraire descriptif, historique et monumental des cinq départements de la Normandie, Mancel, Caen, 1828, p. 395.
- ↑ Annuaire de la Manche (1829), Statistique de l'arrondissement de Mortain, p. 149.
- ↑ J. G. Masselin, Dictionnaire universel de géographie physique, commerciale, historique et politique du Monde Ancien, du Moyen Age et des Temps Modernes comparées / Dictionnaire universel de géographie, t. I, Auguste Delalain, Paris, 1830, p. 154b.
- ↑ Dictionnaire géographique universel ou description de tous les lieux du globe sous le rapport de la géographie physique et politique, de l’histoire, de la statistique, du commerce, de l’industrie, etc., etc., Sociétés de Paris, Londres et Bruxelles pour les publications littéraires, Bruxelles, 1837, t. I, p. 332a.
- ↑ cartes d’État-Major (relevés de 1820 à 1866, mises à jour jusqu’à 1889; Basse-Normandie cartographiée entre 1835 et 1845).
- ↑ V. Lavasseur, Atlas National Illustré des 86 départements et des possessions de la France, A. Combette éditeur, Paris, 1854.
- ↑ Abbé Auguste Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et d'Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours; suivie des actes des saints et d'un tableau historique des paroisses du diocèse, impr. de Salettes, Coutances, t. II, 1878, p. 363.
- ↑ Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 52b.
- ↑ E.-A. Pigeon, Carte du diocèse d’Avranches, A. Herluison, Orléans, 1884 [BNF, GED-1158].
- ↑ Auguste Longnon, Pouillés de la Province de Rouen, Recueil des Historiens de France, Paris, 1903.
- ↑ Nomenclature des hameaux, écarts et lieux-dits de la Manche, INSEE, 1954.
- ↑ Atlas de Normandie, Caen, 1962.
- ↑ Anne Vallez, Pierre Gouhier, Jean-Marie Vallez, Atlas Historique de Normandie II (économie, institutions, comportements), Université de Caen, Caen, 1972.
- ↑ Annuaire officiel des abonnés au téléphone.
- ↑ Carte IGN au 1 : 25 000.
- ↑ Le mot gaulois °dūnon, issu du celtique commun °dūnom (cf. ancien irlandais dún « fort, enceinte fortifiée », gallois, ancien breton din « citadelle »), procède de l'indo-européen °dʰūno-m « endroit clos, circulaire, fortifié ». Ce dernier représente apparemment un dérivé nominal en -no- d’une racine °dʰeu- « décrire un cercle, se refermer sur soi-même ».
- ↑ Il existe en effet un assez grand nombre de composés hybrides en -dunum, dont le premier élément est un mot latin.
- ↑ Le mot gaulois magos est issu du celtique commun °magos « plaine », d’où « terrain découvert; champ » (cf. ancien irlandais mag, breton -ma « champ »; gallois ma « lieu, endroit »). Ce mot semble reposer sur la racine indo-européenne °meg(ə)- « grand », que l’on retrouve dans l’un des noms sanskrits de la terre, Mahī « la Grande », et peut-être aussi dans celui de la déesse latine Maia (incarnation de la Terre mère) < indo-européen °mag-yā « la grande ».
- ↑ Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929; rééd. Champion, Paris, 1979.
- ↑ Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937.
- ↑ Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963 (rééd. Guénégaud, avec supplément de Marie-Thérèse Morlet, s. d.).
- ↑ Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. III (les noms de personnes contenus dans les noms de lieux), 1985.
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. I 1990, tt. II et III 1991.
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 69a.
- ↑ René Lepelley ne fournit pas de justifications pour ce nom, mais il est effectivement attesté en Gaule; cf. Marie-Thérèse Morlet, Les noms de personnes sur le territoire de l’ancienne Gaule du VIe au XIIe siècle, Paris, CNRS, t. I (les noms issus du germanique continental et les créations gallo-germaniques), 1968, p. 51b. Il représente une variante de Beco, hypocoristique des noms germaniques continentaux dont le premier élément est Bec(c)-, probablement emprunté au latin beccus « bec », qui pourrait lui-même avoir été emprunté au celtique.
- ↑ Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, 2001, p. 60. Le gaulois °becos est issu du celtique commun °bekos (cf. ancien irlandais bech « abeille »), et a survécu dans certains dialectes français et italiens (limousin bec « guêpe », creusois beco, italien dialectal bega, etc.). Il repose en dernier lieu sur l'indo-européen °bʰei- « abeille » (cf. anglais bee, vieux-slave bĭčela, vieux-prussien bitte « abeille »).
- ↑ 59,0 et 59,1 Bulletin municipal de Mortain-Bocage, n° 1, février 2016
- ↑ L'arrêté préfectoral n° 15-219 fixant les conditions est publié le 14 décembre 2015. « Arrêtés portant création de communes nouvelles », manche.gouv.fr, décembre 2015 (lire en ligne).
- ↑ Une moyenne de 5 à 6 personnes semble cependant le chiffre le plus vraisemblable.
- ↑ Chiffre donné pour mémoire; en effet, le Dictionnaire géographique de l'abbé Expilly ne fait que reprendre, pour la démographie, les données du Nouveau dénombrement du royaume de 1735.
- ↑ Au début du 21e siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
- ↑ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- ↑ « Christian de Thieulloy veut recréer la filière bois », La Gazette de la Manche, 13 mars 2019.
Lien externe
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